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| Il est aujourd'hui reconnu que le patrimoine génétique de chaque individu joue un rôle dans sa destinée.
Oui, nous ne sommes, aux yeux des généticiens, pas entièrement libres.
Notre liberté s'exercerait dans un certain cadre pré-défini que nous appelons le patrimoine génétique: un programme interne responsable non seulement de notre sexe, de notre apparence, mais aussi de nos facultés prises au sens large, ainsi que, dans une certaine mesure, de toute une foule de comportements (degrés de résistance au stress, agressivité etc.) qui vont évidemment avoir un impact sur notre façon de vivre.
Ce petit détour était nécessaire pour exposer l'idée suivante: Et si l'espèce humaine était, tout comme l'individu, vouée à une mort génétiquement programmée ?
Après tout, tout ce qui naît doit mourir. Les espèces, telles des entités géantes, meurent, tôt ou (très ?) tard. L'espèce humaine, soyons-en certain, mourra.
La question est donc de savoir quand nous mourrons, et non pas si nous vivrons encore en 2275 !
Peut-être que les généticiens découvriront un jour, cachée dans notre code génétique, la date de péremption de l'espèce humaine. Ce jour-là, l'humilité ne sera pas de trop pour nous tous: -) |
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