EXPLORATEUR DU FUTUR:
KORRIGAN

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Méritocratie (suite)

 

 

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Décret du 24 octobre 2067:
Au début de chaque mois aura lieu un test d'intelligence obligatoire

Décret du 15 janvier 2068
Chaque baisse de note entraînera une baisse progressive du salaire

Décret du 02 aout 2070
Ceux qui auront une note en dessous de la moyenne seront exécutés

 

 

  
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Utopia

 

 

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Utopia, la planète-rêve. C'est ainsi que nous la nommons maintenant. A notre arrivée, elle n'était habitée que par une petite tribu d'humanoïdes semi-végétaux aux cheveux d'herbe et au sang couleur sève. Ils étaient pacifiques, ils vivaient d'échanges, chacun ayant besoin des autres pour fonctionner. Nous décidâmes aussitôt d'adopter leur mode de vie qui semblais tellement parfait (et il l'était). Ils nous apprirent comment soigner les plantes, comment leur parler de façon à leur faire donner leur fruits sans les arracher. Je ne sais si c'était dû à leur semi-végétalité mais ils vivaient en parfaite harmonie avec les plantes, leur parlant, leur jouant de la musique. Leurs maisons étaient semblables à ces arbres terriens qui abritent les fourmis. Les Sylvains (nous les appelâmes comme ça en référence à leur mode de vie) éliminaient les parasites de ces arbres qui, pour les remercier, activaient des canaux qui libéraient une sorte de sève sucrée dont ils se seraient de toute manière débarrassés (elle était toxique pour ces arbres mais pas pour nous). Les sylvains ne se nourrissaient que de cette sève et de fruits, et ne buvaient que de l'eau de source. Ils étaient sveltes, indépendants. Leurs enfants étaient confiés dès leur naissance à la communauté qui s'en occupait jusqu'à leurs 10 ans. Il n'y avait pas de chef, mais chaque Sylvain devait occuper une semaine le poste de "coordinateur", et chacun avait son tour. Pas de campagne, ils avaient tous leur ordre de passage immuable. Ils révéraient la nature, mais ne vénéraient personne. Ils voyaient plutôt la forêt comme une grand mère vénérable mais intelligente. Nous leur apportâmes notre technologie qu'il acceptèrent tout de suite à notre grand étonnement (la sève qu'ils buvaient les rendait aimables et candides) mais tiquèrent un peu sur l'énergie utilisée. Ils considéraient le pétrole comme un produit maudit. Par respect pour eux, nous installâmes éoliennes et panneaux solaires sur la cime des grands arbres dont était recouverte leur planète et au dessus desquels régnait un grand vent. Leur planète, nous le comprîmes ensuite, était minuscules et on aurait pu en faire le tour en trois jours de marche. Une seule montagne se dressait au dessus de ce monde, si grande que personne n'en avait jamais tenté l'escalade complète et que seules une dizaine de familles y vivaient. Cette planète disposait en outre d'une atmosphère légèrement supérieure en oxygène, cause des crise d'hilarité qui touchaient parfois les Sylvains. Les seuls animaux qui vivaient sur cette planète étaient les papillons, les singes hilarants (qui ne vivaient que pour le plaisir de faire rire et avaient en la personne des Sylvains un excellent publique) et les poissons.

En quelques années, nous réussîmes à intégrer complètement la technologie à la civilisation Sylvaine, mais en la protégeant des excès propres à notre espèce, qu'ils appelaient les "Nothim" (ce qui voulait dire "ceux qui tombent des nues" en double référence à notre vaisseau spatial et à notre état perpétuel d'étonnement). Ainsi ils repoussaient toute technologie qui n'était pas expressément "utile" (bien qu'ils aiment beaucoup les films et les livres). Ils avaient une langue chantante, agréable et ils chantaient s'accompagnant avec un arbre dont les branches tombaient dans le sol et s'enracinaient, comme une harpe géante. Nous baptisâmes la planète "Utopia" tant elle ressemblait à ces sociétés idéales que nous imaginions alors. Pour bien marquer notre appartenance définitive à cette planète, nous adoptâmes son calendrier, passant ainsi de l'an 2125 à l'année de l'arbre bleu (chaque année avait un nom différent, et cela sur une période de 10 ans, tant et si bien que personne ne savait vraiment quel âge il avait).

Maintenant, nous sommes complètement intégrés à cette société. Nous avons même adopté le mode de pensée sylvain et avons pris pour femme des Sylvaines. Quand nous pensons à l'ancienne humanité, nous ne pouvons nous empêcher d'éprouver de la compassion pour ces pauvres gens coincés sur leur planète avec leurs guerres. Car nous le savons maintenant, Utopia est invisible depuis la terre et personne ne viendra jamais ici...

Les pauvres...
 

 

  
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