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Et si nous survivions à la Troisième Guerre Mondiale par la Foi ?

 

 

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Retour en arrière, à l'époque de Babel, où un monde paisible n'était qu'utopie.

Là, en cette sombre période que connu la Terre, où chacun sentait un profond malaise mais que bien peu avaient le courage et la force de regarder. Je me projette en ces temps là, dans un monde pressé, essoufflé et en bout de course.

Je vois des hommes qui marchent et courent derrière d'autres hommes, auxquels ils sont assujettis. Point de justice, point de joie de vivre et point de paix. Mais, Seulement la menace d'un bout à l'autre de la terre et la désolation dans le coeur des habitants. Du fer, du bitume et de la poussière. Un magnifique jardin devenu en quelques générations désertique. Des cris de souffrances remontant de toute part, audibles jusqu'à mes oreilles comme le bruit de grandes eaux.

Ainsi était la culture dont se glorifiaient les directeurs des peuples jadis, avant que cette accroissement de folie ne les mènent à leur fin.

Je regardais encore et je vis:

Les hommes se déchiraient pour leurs idées, leurs conceptions et leur désir de domination. Ils s'anéantissaient l'un l'autre, sans respect ni considération pour ce merveilleux cadeau qui est la vie et, vers la fin, le faisaient pour survivre. Les plus forts et les plus violents écrasaient, piétinaient, dévastaient et régnaient. Mais, pour les plus faibles, un souffle de désespoir, le visage défiguré par la tristesse ils expiraient.

Notre monde inique sera éternel, il subsistera d'âge en âge ! pensaient-ils. Mais ce premier monde ne fut que guerres sur guerres masquées par des mensonges de paix, augmentant chaque fois la puissance de destruction. Paix et sureté ! criaient-ils encore à la foule. Jusqu'à cette inévitable dernière guerre qui mit fin à leur insolence par des charrues de feu labourant des champs de ciment et de fer.

Ainsi, leur monde avait progressé chaque instant qui passe vers un jour terrible, qui ne laissait que peu d'espérance pour la pérennité de l'humanité. L'homme ne voyant point ce qui le faisait vivre et dégradant incessamment son milieu originel, avait noirci son coeur le long du chemin.

Tout aurait pu s'arrêter là, tel aurait pu être la fin de l'humanité. Mais, tel ne fut pas le cas car, la vie à une raison d'être qui ne se laisse saisir que par celui qui la cherche, sans feinte et sans fatuité.

Que s'est-il donc passé pour que moi je sois là aujourd'hui, si longtemps après ? Dans ce nouveau monde verdoyant où il y a peu d'hommes et beaucoup d'animaux; où chacun est libre comme l'air et fait ce qui lui plaît, où chaque jour est une satisfaction de joie ? Dans mon époque, encore marqué de ruines et de vestiges d'une ancienne civilisation qui s'appuyait sur une folle sagesse relevant de la démence ?

Je voulu savoir. Et Voici, j'examinais et je vis:

Un livre bleu fut ouvert et m'apparut au milieu d'une mer rouge-sang fendu en deux parties, une mer d'hommes, de femmes et d'enfants, celui qui est appelé le livre de vie. Et voici, il naviguait sur la mer en traversant les nombreuses tempêtes dirigés contre lui; si bien qu'il finit par en faire le tour. En ces derniers jours, l'angoisse, la terreur et l'insécurité avait augmenté. Malgré cela, les hommes ne se retournèrent pas sur leurs oeuvres, ils ne songèrent pas qu'elles étaient mauvaises et les conséquences qui en résulteraient. Un livre, un message avait été donné dès le matin avertissant de ces choses mais, ils ne s'en étaient point souciés.

Ce livre bleu que je vis tomber du ciel au milieu de la mer m'intriguait, je le vis se multiplier comme du pain; comme du pain au miel. Il rendait les eaux amer comme l'absynthe et brillait comme le soleil en été. Puis je vis des hommes et des femmes les yeux fermés; une multitude comme le sable de la mer, qui hurlaient de douleur et fuyaient devant la lumière qu'il provoquait. Mais j'en vis un petit nombre qui ouvraient leurs yeux et regardaient en face. Un esprit de force et de confiance leur fut donné afin qu'ils ne périssent point. Il leur fut demandé de se réunir avant la fin.

M'avançant vers ce livre, Je le pris et l'ouvris. Voici, je vis tout l'univers et ce qu'il renfermait. Ce livre était bien le même que celui que nous possédons aujourd'hui. Je regardais la suite des temps bien que je la connaissais et qu'elle fut immuablement évidente.

Les tensions augmentèrent entre les nations les plus arrogantes et rien ne manquait pour y mettre un terme. Le monde d'alors sombra rapidement sous de géantes flèches de feu mélangées à de la grêle, de la pluie, de la fumée et dans l'obscurité. Et je vis ceux qui avaient les yeux ouvert, plein de connaissance, de conseil et de force. Ils s'étaient réunis là où il convenait de le faire, chacun dans son peuple. Et, après que la douleur ait accomplie son temps, ils commencèrent à bâtir un nouveau monde qui, aussi loin que je le vois, ne sera plus jamais détruit car, les hommes étaient enfin devenus comme des dieux pour la connaissance du bien et du mal.

Ainsi finirent la peine, la colère et la frayeur sur la terre. Tout redevint calme et la joie marquait de nouveau le visage des habitants.
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Qu'en pensiez-vous, vous qui viviez en cette époque ?
A vos yeux, n'était-ce que de la fiction ?
 

 

  
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