EXPLORATEUR DU FUTUR:
LEROILEZARD

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Les arbres, la vie

 

 

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2033, j’ai maintenant un peu plus de la cinquantaine. Je me souviens bien de la première décennie des années 2000, les gens prenaient conscience des troubles climatiques, des catastrophes qui en découleraient dus à la seule bêtise de l’homme, seule espèce d’ailleurs complètement inutile pour le bon développement de la nature. Le scénario n’a pas été celui que tous prévoyaient: la montée des eaux par la fonte des glaces et toutes ces conséquences.

En effet, ce sont les vents qui ont augmentés en fréquence et en intensité. 120-130Km/h étaient devenues des vitesses habituelles, ça n’a duré que quelques mois, ou peut être un an maximum. Nous avons regardés les arbres chutés de tous cotés de notre terre, aucun continent n’a été épargné. Nous ne pouvions rien faire d’autre que pleurer, impuissants. Faut dire qu’il n’en restait plus beaucoup des arbres, l’Amazonie ne faisait plus la taille que d’une grand forêt française, le poumon était crevé. Les usines fabricant du papier tournaient à plein régime, on y transformait des bois précieux autant que les communs, on brulait le bois dans les cheminés en trouvant ça superbe, on débitait des planches, on fabriquait des meubles par millions à travers le monde… Comme pour nous punir, le peu qui restait est tombé ! L’oxygène allait devenir rare, prise de conscience, regrets, mais il était trop tard ! C’est ce que nous pensions en tous les cas.

Nous nous étions trompés à ce moment, car aujourd’hui, je vis dans la nature, au milieu d’arbres, par milliers, et tous les humains sont dans ce cas. Bien sur, ils sont jeunes, mais ils seront majestueux. Et même jeunes, ils nous suffisent à vivre, et à nous émerveiller de ce qui avant nous laissait de marbre, indifférent. Chaque personne a fait ce qu’il a pu, nous sommes devenus solidaires. Certains ont détruits les kilomètres de bitume recouvrant les routes, d’autres ont descendus les immeubles où les gens s’entassaient. Ensuite, les « planteurs » arrivés, les bras chargés de graines ou de jeunes plans que les pépiniéristes fournissaient. On bouturait, on marcottait, on divisait pour pouvoir multiplier rapidement. Nous arborions chaque coin de terre prêt à accueillir nos espoirs de survie. Plus rien n’avait d’importance à part ça, quoi d’autre aurait pu être plus important que l’humanité ? Certainement tout ce qu’on avait aidé à disparaitre, tout ce qu’on avait détruit, mais nous n’avions pas assez d’humilité pour nous l’avouer.

Nous n’avons laissés que quelques zones pour nous y installer et nous avons réappris à vivre en symbiose avec la nature, la faune, la flore. Elle seule peut nous faire vivre, et il a fallut qu’elle manque de disparaitre pour que nous nous en rendions compte. Et maintenant, je penses que plus personne n’aimerait retourner à une vie comme elle l’était il y a une trentaine d’années…
 

 

  
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