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| Coup d’état sur la culotte suprême
La CS (culotte suprême) jeta un coup d’œil circulaire sur ce qui lui semblait lui appartenir :
La salle de direction avec ses dorures magnifiques, les multiples petits écrans en relation avec toutes les culotteries de la planète, et de toutes ses petites culottes ministérielles (les ministres femmes), et autre ancillaires.
Dehors, le palais formidable, en plein centre de ce qui fut appelé Paris durant de nombreuses années, dominait la ville et ses habitants. Depuis quinze ans qu’elle était au pouvoir la C suprême avait réalisé une véritable purge étatique en liquidant un à un tout ces pourris hypocrites de ceux qui étaient surnommés les « maîtres du monde ». Des cadavres de ses ex-commanditeurs, il y en avait partout ; et pour cela, la CS avait développé un vrai-faux mouvement rebelle, sous tendu par des anarchistes activistes agissant dans l’ombre pour ses propres intérêts –ils avaient pour slogan : Non aux maîtres et aux culottes, Oui au string, fil de la vie dans les fesses ! -.
Tout avait changé en 15 ans, elle l’avait promis, et c’était vrai… mais pas en bien.
Tout était comme elle le voulait, mais pourquoi alors était-elle d’une humeur si massacrante ce matin ; elle avait en elle une intuition des mauvais jours et périodes. Puis ses yeux tombèrent sur la personne la plus dévouée, la plus rampante, la plus méprisable, qui était à ses cotés : son premier prépuce (ainsi avait été nommé les hommes aux gouvernements des culottes).
Et là, elle « comprit ». C’était lui qui en la regardant avait peu à peu fait monter une sourde colère et son malaise ; il en était responsable, ce vermisseau, cet esclave.
- Pourquoi me regardes-tu comme ça ? Grogna la CS.
Le premier prépuce ne répondit-pas. Cela en soit était déjà une terrible désobéissance. Il s’avança alors vers elle, et s’arrêta tout proche et dit en chuchotant avec sa voix fausse et haut placée habituelle :
- Culotte suprême de propreté, les nouvelles sont mauvaises.
- Lesquelles, parles vite, ou je t’envoie au centre (sous entendu de flagellation)
Dans le rictus compressant sa bouche et ses lèvres, la CS voyait que cela lui aurait plus plût qu’autre chose. Elle le détestait lui et son vice de rampant.
- Allons dans « la pièce », c’est important. Répondit-il.
La CS sut cette fois qu’il se passait quelque chose de grave comme elle l’avait pressentie.
- Vas m’y attendre. Siffla-t-elle comme un coup de fouet.
La CS se leva et se dirigea d’abord vers la pièce de change ; elle ne pouvait garder sa culotte propre plus d’une heure. Elle avait mouillé celle-ci en écoutant et regardant le père (un des derniers maîtres vivants, laissés en vie pour cela justement) d’une de ses écoutes « secret défense » prendre sa fille de force. Cela était puni par la loi fondamentale, mais elle ne pouvait s’empêcher d’en mouiller sa culotte ; cette dernière glissa alors le long de ses deux jambes fines et longues, lisses et belles dont le haut était cachées par la jupette flottante tressée d’or fin.
La culotte toucha le sol, laissant s’aérer pour quelques secondes la fente suprême d’où émerger les renoncules complexes des petites lèvres brillantes ; les demoiselles. Dans le fond de la culotte, une petite tache gluante - comme une fiente - symbole de ses vilaines excitations incestueuses, paressait.
L’ancillaire dont les yeux et le nez étaient obstrués pour ce travail (traditionnellement), pris délicatement le dessous pour lavage tandis qu’une autre en prosternation offrait le même, mais propre. La CS s’appliqua sur le périnée de son corps fin et chaud, le tissu frais. Le pouvoir de la jeune fille était immense régnant sur tous les continents, tandis que ses deux trous, en bas, recouvert du tissu sacré, lui redonnait la solennité sacré de sa fonction en oubliant ses plaisirs interdits.
Elle traversa la salle de direction vers « la pièce ».
- Parles vite. Apostropha la CS à son premier prépuce en rentrant dans la pièce bureau intime et sécurisée du palais.
- La jeune fille arrive, la culotte d’amour*.
*Note : Il s’agissait d’une divination et légende de l’époque selon laquelle le régime des culottes et des centres de pompages obligatoires serait transformé en un monde doux et tendre ou les centres ne seraient plus obligatoires et si durs.
- Impossible. Répondit fermement la CS.
Le prépuce alluma un grand écran mural qui était discrètement caché, et dessus l’on pouvait constater que toutes les diffusions du monde s’étaient interrompues pour dévoiler la réalisation de l’oracle ; tout y était similaire et avéré.
La CS s’en approcha et comprit que cela était la vérité car à l’écran la jeune fille descendait les marches en rayonnant, tandis que sa jupe laissait entrevoir une culotte luminescente des reflets multicolores d’un arc en ciel. Elle semblait d’une pureté incroyable, et non, elle n’était pas de ce monde. Elle avait le visage de vénus, le cœur de Kâlî, et la culotte de l’amour. Une armée se levait pour elle. Et à nouveau ce fut un choc pour la CS car son prépuce dit gravement :
- Je connaissais cette enfant, elle était connu et désignée par de nombreux sages.
- Et tu ne m’en as pas parlé !!! Se rengorgea la CS qui l’aurait fait assassiner si elle l’avait su.
- Non suprême.
- Tu m’as trahit !
- Non je vous ai sauvé suprême.
Elle sortit de son bureau un pistolet énergétique et le pointa vers la tête de son premier prépuce ; sa main tremblait.
Elle avait confiance en lui, et il l’avait doublé en ne l’ayant pas informé de l’arrivée de cette fille de malheur ; elle allait être destituée, peut être tuée compte tenu du nombre d’ennemis qu’elle avait ; le coup d’état était inévitable.
Sa main tremblait, et pourquoi ne pouvait-elle pas tirer. Le prépuce s’était agenouillé et attendait la mort paisiblement. La CS avait déjà tué plusieurs fois, notamment des maîtres du monde, éliminé froidement, sans une once de pitié et d’émotion. Mais alors pourquoi ne pouvait-elle pas tirer ? Ses yeux commencèrent à se remplir de larmes ; elle comprenait peu à peu que la seule raison possible était que… non ce n’était pas possible, elle ne pouvait pas aimer cet homme de rien, ce faible, ce courbé, ce traitre !
Le pistolet tomba au sol, suivi de la culotte suprême en larme ; Philus, le premier prépuce se releva pour l’aider à se relever. Encore au sol, ils se regardèrent intensément, puis ils s’embrassèrent sauvagement, éperdument. Le pénis au prépuce coupé sur la moitié gauche (la CS ne le savait pas encore « corrigé », vous imaginez la surprise !) de Philus se gonflait peu à peu. De cette situation de destitution très proche, ensemble, ils pourraient même peut être s’en sortir avec les honneurs ; elle lui ferait payer sa félonie plus tard à la cravache.
Elle pleurait et pleurait encore, elle regrettait ses erreurs, son vice tandis que sa tête lui tournait de rédemptions et du bonheur profond qu’elle découvrait.
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Sur l’écran et dans le monde entier la culotte libératoire rayonnait d’une aura de bienveillance et de compassion absolue. Un monde nouveau apparaissait, celui de l’amour d’une jeune fille de Dieu pour les Hommes. La période de la culotte spirituelle commençait, et cela pour beaucoup plus de 20 ans.
FIN |
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