EXPLORATEUR DU FUTUR: AKYLA Nombre de scénarios créés:  10

Scénarios 1 à 10 sur 10

	8749	Un prêté pour un rendu
		Un jour deux prêtres se présentèrent au laboratoire d'un physicien reconnu. L'un des deux était bien mal en point... Le physicien écouta leur requête : le prêtre mourant, qui avait toujours mené une vie droite au service des autres, voulait prouver à tous que l'âme était plus qu'une notion : la science d'aujourd'hui pouvait en prouver l'existence et permettre de reremplir les églises par ce biai. Le physicien installa le mourant dans une pièce totalement isolée et mis en place des machines pour suivre les évolutions physiques, chimiques, tout le spectre des longueurs d'onde, ... Le patient passa son temps à prier et mouru assez rapidement. L'autre prêtre et le physicien observèrent les résultats mais rien d'anormal ne figurait dedans, selon le scientifique. Le prêtre remarqua une serie de pics sur un tracé "des mouvements d'air" et y vit une révélation. Il déchira la partie qui l'intéressait et fila au Vatican. C'est sur cette preuve de l'existence de l'âme qu'un nouvel âge d'or religieux émergea. Le physicien eu beau tout faire par la suite : l'existence de l'âme venait d'être prouvée... par le pet d'un défunt.
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	8537	Transport instantané individuel
		Plaquette de pub : « Avec la télé animation (littéralement ‘animation à distance’), le chemin le plus court pour aller d’un point à un autre, c’est d’être présent aux deux ! » « Mr Untel, pêcheur de son état, devait attendre que la campagne soit achevée avant de pouvoir rentrer chez les siens : il lui suffit de se déconnecter de son avatar mécanique qui est sur le bateau pour souffler 2 min les pieds au sec chez lui ! » « Mme Unetelle pensait devenir folle à force de passer tous les jours 3h dans les transports en commun : il lui suffit de se connecter à son avatar dans l’entreprise, de prendre son badge identifiant et sa journée de travail commence (et finit) sans délai intermédiaire ! » « Julien, martyrisé par ses camarades de classe l’année dernière : depuis qu’il se connecte à son avatar en acier, les cours sont beaucoup plus faciles à suivre et il rentre sans bleu ! » « Sandra, grande voyageuse : elle fait appel à notre service de location internationale pour s’éviter 12h de vol ! » « L’ère de la voiture individuelle est finie : ne reste sur les routes que les engins de livraison. Télé animez-vous, c’est bon pour la planète ! » « Nouveau : bénéficiez d’un surveillance médicale de votre corps dans la cuve de télé animation ! » Interview d’un responsable de l’entreprise de Télé animation : -Alors, ça doit marcher du feu de Dieu ?! -Moins bien que ce qu’on pensait… la stabilité des cellules familiales est menacée par la télé animation : à force de se voir, maris et femmes ne peuvent plus se sentir, ils commencent par se suspecter de prendre plus de pause l’un que l’autre, donc de mal gérer leur temps et leurs corvées. Le pire arrive quand la stabilité était basée sur la présence d’un amant : au boulot on est sous forme mécanique, chez soi le conjoint peut se pointer à n’importe quel moment, à l’extérieur… et bien justement à l’extérieur il n’y a plus grand monde vu que les livraisons se font à domicile. C’est dingue le nombre de personnes qui ont voulu se mettre à faire du footing du jour au lendemain… ça ne tient pas longtemps : les petits vieux remarquent très vite les gens qui rentrent et sortent de chez leurs amants car ils ont la même tenue pleine de sueur !
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	8531	Life's a joke
		« Bienvenue à ‘On efface tout et on recommence !’, les dix ans d’expérimentation sont écoulés et voici l’heure des résultats. Rappel des protagonistes : » - Cas n°1 : La famille Truc, qui avait choisi l’autosuffisance en employant uniquement des ressources naturelles locales et des animaux rustiques. - Cas n°2 : La famille Machin, qui avait choisi l’autosuffisance en employant toutefois du matériel agricole fonctionnant à l’agro carburant. - Cas n°3 : La famille Bidule, qui avait choisi de rester alignée sur les techniques de la fin du 20e siècle. - Cas n°4 : Deux cerveaux câblés entre eux, l’un masculin, l’autre féminin, approvisionnés par du liquide nutritif via un module contenant un réseau trophique simplifié en circuit fermé. Ils ne savent pas qu’ils ont été ‘récupérés’ après leur suicide et ne se connaissaient pas avant l’émission ! « Les résultats ! » - Résultat n°1 : Après un départ plein d’entrain nous sommes au regret d’annoncer qu’après la mort de leur enfant faute de soins appropriés, la famille Truc a abandonné son mode de vie. Nous faisons parvenir à sa famille nos sincères condoléances. - Résultat n°2 : La famille Machin a bien réussi pendant un temps a produire son agro carburant, mais faute de traitement efficace sur ses oléagineux, elle s’est retrouvée dans le cas n°1. Mme Machin, qui a présumé de sa résistance vis-à-vis des travaux physiques, a fait une crise cardiaque. Nous faisons parvenir à sa famille nos sincères condoléances. - Résultat n°3 : La famille bidule… Triste fin là encore, le chef de famille rongé par les dettes, s’est pendu. Nous faisons parvenir à sa famille nos sincères condoléances. - Résultat n°4 : Souvenez-vous, au début nos deux outsiders ne pouvaient pas se sentir et voulaient être débranchés… ils ont ronchonné pendant plusieurs semaines chacun de leur côté, puis, après avoir compris qu’ils vivraient ensemble quoiqu’il arrive pendant une période indéterminée, ils se sont rapprochés en se trouvant des points communs. Actuellement ils en sont à comparer leurs souvenirs d’adolescence et dissertent sur « qui peut le moins, peut le plus » ! « Interview des deux ‘vainqueurs’ (pour des raisons évidentes d’absence de communication sonore, nous échangerons via des ordinateurs interposés) : » - « Félicitation ! dites-moi que pensez-vous de cette expérience ? » - « Ca nous a énormément rapprochés, c’est clair. » - « En même temps on pouvait pas faire autrement ! » - « Qu’est-ce que vous allez faire maintenant ?! » - « Vivre ! Je pense que je vais faire un tour du monde via des caméras de surveillance ! » - « Moi je crois que je vais écrire un bouquin intitulé ‘être sans avoir’. » - « Qui vous a le plus manqué ? » - « Mon corps. Je suis en contact avec un prothésiste robotique, je lui ai demandé un filtre oculaire ultraviolet pour voir comme les abeilles ! » - « Mon ex petit copain, qui n’était pas là pour ma première extase spirituelle ! » « Merci beaucoup, à présent les infos. » Fin du direct. « Alors ça a donné quoi ? » « Le public est horrifié que ce soit cette ‘existence coûte que coûte’ qui ait donné le résultat le plus positif. » « Hum, faisons plaisir au peuple : débranchez-les, de toute façon on en a fini avec eux et notre dérogation médicale n’a pas été renouvelée. »
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	8496	Un détail qui cloche
		Voici l'histoire d'un énième utopiste, de la 2eme moitié du 21e siècle, bien décidé à fédérer des individus alors que les structures sociales du siècle précédent s'écroulaient. Comme les autres, il parti de l'hypothèse que l'Homme est un Etre raisonnable (le potentiel de cette hypothèse est incroyable: il permet de faire entrer des formes rondes (disons les hommes) dans des formes carrées (les concepts)). Notre utopiste invita des volontaires et des désoeuvrés dans un petit village où chacun se rendrait utile selon ses capacités. Après une mise en route un peu laborieuse, des pillards venant de l'extérieur furent signalés par la communauté pour expliquer la disparition de fruits et légumes du potager. L'utopiste décida de protéger sa graine dans une gaine : la communauté jugea que l'érection d'une palissade était une bonne idée. La disparition des récoltes continua, la communauté désigna des "surveillants" (1 pour 5 foyers), la quantité de travail individuel de la terre augmenta par la même occasion (puisque des personnes en était désengagées). Plus de travail mais moins de vol, cette mesure fut tolérée. Une partie de la communauté finit par trouver que les surveillants étaient engraissés à ne rien faire : une grève éclata et pour la mater, il fut décider qu'en l'absence de travail, les grévistes seraient rationnés et les non grévistes hériteraient d'une ration supplémentaire : il paraissait normal que tous ne souffrent pas de cette révolte irrationnelle et que ceux qui travaillaient plus, gagnent plus. Les grévistes finirent par abandonner mais le taux de suicide augmenta. Il fut admis que c'était un acte égoïste, et pour se rappeller au bon plaisir de l'altruisme : le suicide d'un membre d'une famille entrainera l'exclusion du village des autres membres de cette famille. Il y eu moins de suicides mais moins de productivité : la famine menaça. Il fut décidé d'un commun accord que la propagande était nécessaire pour redonner du courage et de la motivation à la communauté. On marqua ainsi "le retour à la nature rend libre" en haut des portes de chaque foyer et au dessus du portail des palissades. Un jour, un visiteur fut interloqué par ces inscriptions : il entra dans le village et interrogea l'utopiste sur son édifice : "Votre *centre utopiste* me rappelle quelque chose..." "Vous me flattez en disant *centre*, c'est plus un camp qu'autre chose ! Et il n'a rien d'utopiste puisqu'il est réel ! Si je peux jouer sur les mots je le définirais plutôt comme un camp de concertation, remplis d'hommes raisonnables..." Reproduire des horreurs du passé dans le contexte des restrictions à venir... Ce scenario me parait autant possible que d'autres et c'est bien domage.
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	8451	Rencontres d'humanités
		Voici l'histoire d'un humain (H) et d'un post humain (PH, dans l'hypothèse de la fusion bio-méca), qui se retrouvent sur une exo-planète potentiellement terraformable, 10000 ans après avoir quitté la Terre (la raison est laissée à votre libre choix !) : H (se rapprochant du PH) : "Euh, boujour, nos scaners ont détecté votre présence et je suis, comment dire... un émissaire de la paix. Je viens du gros vaisseau là-bas (hésitation)... Hey, vous me dite quelque chose, enfin c'est une légende qui circule depuis longtemps parmi mes semblables : vous ne seriez pas un post-humain qui vient de la Terre comme nous ?" PH : "En effet ! Quant à moi, je suis étonné de votre présence ici, relatez moi votre histoire !" H : "Et bien voilà : nos ancêtres ont retourné des tonnes et des tonnes de terre pour construire un gigantesque vaisseau, ils ont embarqué des tonnes et des tonnes de combustible, après ils ont (blabla...) et au final ils se sont massacrés pour avoir une place dedans... et on a continué un peu durant le voyage, mais ça s'est calmé depuis qu'on a identifié notre but : cette planète." PH : "Quelle aventure ! Nous on a simplement envoyé des millions de corps robotiques dans l'espace ; actuellement nous pouvons nous "charger" dans 15897 réceptacles ayant touché terre. Enfin quand je dis nous, je veux dire ceux qui sont à moins de 10 minutes lumière de ces corps. Le problème voyez-vous c'est qu'au delà de cette "distance temporelle" la latence entre la pensée et l'action nous pèse. Mais rassurez vous, pour y remedier nous avons déjà divisé notre centre nevralgique en plusieurs sous-unités, sur différentes planètes hostiles à l'apparition de la vie. Tenez, à l'heure actuelle, là où se trouve mon unité il fait 450 degrés à l'extérieur le jour et - 90 la nuit!" H (un peu dépassé) : "Ah... Vous n'êtes plus à une planète près alors ? ça ne vous dérange pas qu'on dispose de celle-là ? on est un peu à bout de nerf..." PH : "Pas de soucis, j'ai fini d'estimer les ressources disponibles, ma mission est donc accomplie : je vous transmets une copie comme cadeau de bienvenue. Je peux emprunter un de vos ordinateurs ?" H (surpris) : "Vous savez comment ça marche ?" PH : "Bien sûr, j'ai participé à la construction de votre vaisseau... et son plan est dans notre base de données communautaire." H (pensant qu'il s'agit d'une blague et se dirigeant vers le vaisseau en compagnie du PH) : "Merci, ceci nous fera gagner énormement de temps." PH : "Autre chose : vous savez, nous serions ravis d'accueillir dans nos effectifs ceux d'entre vous dont la vie s'achève... un téléchargement tout à fait indolore pour une vie éternelle aux perceptions multimodales et amplifiées." H (comprenant d'un coup la vérité et interrompant la marche) : "C'est hors de question ! C'est ça être PH ?! Restez où vous êtes !" PH : "Je ressens... votre "peur ?" : ces vibrations de poils qui se hérissent sous votre combinaison, vos pores libérant de la sueur sur votre front... permettez que je retrouve cette sensation dans ma base de donnée ? Voilà je la ressens comme vous... encore... encore... c'est une sensation merveilleuse que je vais explorer plus tard dans toutes ses modalités : nous l'avions mise dans les fichiers sensitifs obsolètes. J'avoue préférer l'ocytocine, l'hormone de confiance, ainsi que le reste du cocktail de bonheur qui m'alimente mais passer de l'adrénaline à l'ocytocine est grisant... Mais revenons à votre refus, quel domage... une coopération fructueuse aurait pu naître ici aujourd'hui : nos connaissances et notre mobilité contre vos morts et leurs configurations neuronales... je vais donc repartir avec les données de la planète et ce que j'avais à vous dire à propos de la Terre." H : "Nous ne voulons rien venant de vous, partez d'ici, monstre !" PH : "Monstre, moi, nous ?! haha ! je vis en paix avec des millions d'autres unités depuis plus de 10000 ans... sachez que cette paix fait notre force, que nous sommes partout autour de vous et que nous vous observerons où que vous alliez car notre curiosité est insatiable. Vous-Etes-Le-Chaos et la guerre est votre machine à évolution. Nous vous aimons : vous êtes nos... enfants. Vous ne devenez adultes qu'une fois téléchargés. Hahaha, jouez aux c... jusqu'à ce que je revienne, quand je l'aurai racontée aux autres celle-là ! -fin de transmission." Le corps robotique se désanima et chuta. L'émissaire humain se prit la tête entre les mains et faillit perdre la raison. Il finit par enterrer "l'horreur", conscient qu'un jour elle finirait par refaire surface et renouveler sa proposition à d'autres que lui. Il s'assit sur un rocher, la main sous le menton, et commença à inventer une religion basée sur sa "victoire" face au démon... Le PH quant à lui, était retourné au sein du centre névralgique : il continuait de jouer à la "peur-confiance". Son jeu se propagea aux unités alentour tandis que des milliers de cerveaux en ébulition (après la blague) passaient des requêtes auprès de la communauté pour s'animer sur la planète des humains et se présenter à eux en tant que "messi du bonheur absolu", "guide de l'omnipotence", "maître des perceptions multimodales", ... Et vous... Vous êtes-vous retrouvés parfaitement dans l'émissaire qui a décidé pour toutes les personnes de son vaisseau que c'était "mal" de coopérer avec les PH... ? Félicitation : vous êtes un centre nevralgique auto-suffisant de suffisance, paré pour la mise en orbite en tant que Dieu !
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	8396	Améliorations nanotechnologiques (suite 3 et fin)
		J'avais fini par rejoindre mon père et environ 5 milliards d'Unités. La période de troubles freinait de plus en plus nos "recrutements". Le Culte de l'Esprit Sain, une association contestataire au début, avait gagné le statut de secte officielle des Enetés (N.T : Non Téléchargés). Le Culte, sous couvert d'inquisition, réalisait des rafles « au nom de la sauvegarde des âmes ». Son action ? Briser les crânes de ceux qui désirent nous rejoindre : ils pensent qu'ainsi les âmes de leurs concitoyens rejoignent le paradis et non la damnation éternelle que nous proposons... Au début nous avions des cabinets d'inscription dans les centres-villes mais nos clients étaient répertoriés par le Culte, ensuite nous avons recruté dans les égouts, mais ils ont été scellés, puis nous avons convenu qu'un tissu blanc aux fenêtres durant la nuit servirait à s'identifier comme candidat... mais le blanc a été interdit par le Culte. Nous avions édicté une loi (grâce à nos avancées technologiques dans le téléchargement) proposant la survie de l'Eneté au processus de téléchargement. Ce fût inutile, le Culte considérait que l'âme était copiée et qu'il était sacrilège de le permettre, l'Eneté était encore une fois tué par le Culte. Nous avons fini par quitter les villes quand des gardes du Culte ont eut pour ordre de nous surveiller 24/24h. Nos recrutements sont devenus sporadiques et notre existence une légende... que dis-je, un cauchemar puisque nous étions des démons voleurs d'âmes et bruleurs de chair selon la doctrine répandue par le Culte... Mon père m'avait prévenue : "même si tu offres l'égalité, la liberté ou encore l'immortalité à des humains, il y en aura toujours pour s'offusquer..." 50 ans après mon téléchargement environ, l'humanité était revenue à un système féodal où les grands pontes du Culte étaient les seigneurs terrestres. Nos forces et notre matériel avaient définitivement quitté la Terre, pour Mars ; en prévision de la collision de la Terre avec un météore exterminateur. La position de notre Conseil était que notre mission consistait à implanter la vie et la laisser suivre sa voie ensuite... quitte à refertiliser si elle disparaissait. Mon père s'était préparé au jour de la collision, il sortait tout juste de sa "purge" (désagrégation des cellules nerveuses ayant trop vieillit et reformation du cerveau à un état plus jeune : souvent un retour à celui du jour du téléchargement. Avant ce processus, un tri de la mémoire individuelle doit être effectué pour sélectionner les données sauvegardée accessibles à tout moment au cerveau reformé). "Je n'ai rien manqué Abi ?" (Son esprit venait de prendre le contrôle du corps robotique que j'avais amené avec moi en prévision de son retour à la conscience). "Non, encore quelques heures..." "Ont-ils pris en compte notre avertissement ?" "Ceux qui sont au courant prient pour le salut des âmes... aucune tentative technologique au programme." "Espérons que quelques espèces survivront dans ce cas... sinon il faudra refertiliser" 3, 2, 1... Impact. "Papa, c'est magnifique ! Quelle lumière ! Quelle puissance dégagée !" "Tous ces fragments vont pouvoir se répandre, et peut être générer de la vie un jour... certes c'est une méthode un peu plus hasardeuse que la nôtre." En effet, la terraformation de Mars progressait, des milliers de machines régulaient l'amplitude thermique et la production de gaz pour façonner l'atmosphère. Bientôt la vie pourrait y être semée et nous pourrions partir, en enfouissant au préalable le matériel de régulation. Notre espoir étant d'être contactés… d'ici quelques centaines de millions d'années par une civilisation curieuse de réponses vis à vis du non sens physique de leur existence. Nous pourrions reprendre nos recrutements parmi eux... En attendant, fertilisation et cartographie de l'Univers nous attendent !
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	8393	Améliorations nanotechnologiques (suite 2)
		Il fallu du temps pour qu'il s'habitue. Pas de lumière, pas de son, aucun sens sur lequel s'appuyer. Seule subsistait sa conscience. Après une importante phase de stress, il occupa son esprit à cette question : que faire maintenant ? Pendant ce temps, je montais une interface : je lui rendais bientôt la vue en reliant ses transmetteurs aux caméras des locaux, lui permettant de se rendre d'une salle à l'autre sans bouger. Je lui rendais ensuite l'ouie et le langage via un accès aux enceintes et à la saisie informatique sur mon écran, que ce soit au bureau ou chez moi. Dans ce nouvel "environnement" mon père prit ses habitudes : il s'informait sur l'actualité le matin, se cultivait ensuite dans les domaines littéraires (alors que sa "première" vie avait été prise en grande partie par les nanosciences) et me faisait un compte-rendu de sa journée le soir, avant de s'endormir. Un jour il me demanda "le toucher" pour me montrer qu'il avait appris comment jouer du piano. Je lui mis à disposition deux bras robotiques et associait une note à chaque touche de mon clavier. Il joua... et sa sensibilité intacte me transporta. "Abi, feras-tu venir d'autres personnes... avec moi ?" Ce sentiment égoïste qu'avait été de sauver mon père devait-il être étendu ? Je ne m'étais posé la question que pour moi-même lorsque l'hiver de ma vie serait trop rude... Je ne repondis pas Il reprit : "Si tous les Hommes qui le désirent pouvaient me rejoindre, nous pourrions créer une nouvelle façon de "vivre", égalitaire et vertueuse via une régulation démocratique des comportements dangereux. Nous partagerons nos connaissances sans limitation, délibéreront sur ce qui doit ou pas être fait pour le bien de tous en apportant chacun une voix égale si celle-ci est appuyée par des arguments francs et connus de tous..." Il continua sa pensée : "peu à peu en entrant dans ce système avant leur "mort", les parents rapprocheront 2 familles, les grands-parents 4 familles, etc. Au final, tous les non-téléchargés se rendront compte qu'ils sont frères et soeurs à degré plus ou moins éloigné... car nous seront les temoins de leur rapprochement. Nous raconteront nos souvenirs et nos connaissances d'antan sur le croisement des familles... tout en poursuivant notre nouvelle vie, détachée de la vôtre et sûrement de cette planète...qui vous appartient. L'espace et le temps n'ont plus d'importance."   Afficher les scénarios connectés
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	8381	Améliorations nanotechnologiques (2)
		Quelques années plus tard, alors que mon entreprise de transfert de conscience d'un corps robotique à un autre était fleurissante (le lobby des transports agonisait à mes pieds !), j'appris que mon père était au plus mal... "Abi, j'ai un cancer du foie... il s'est étendu à mon estomac... je ne passerai pas l'année d'après les médecins." Je pleurai silencieusement. "Je suis fier de ce que tu as réalisé jusqu'à présent, même si j'aurai bien aimé en voir plus..." Je me penchais à son oreille : "je peux t'y aider" Sortant une serringue, j'injectais mes derniers prototypes de nano-transmetteurs. Ils se fixeraient sur ses neurones et les "cartographieraient" en l'état. "Je repasserai dans quelques jours, papa. Tant que le cancer ne s'étend pas à ton cerveau, je peux te sauver là ou les nano et micro-chirurgiens ont échoué..." Quelques jours plus tard, mon père se tint à mon bras et me souffla qu'il ne voulait pas attendre que la souffrance devienne insupportable pour que j'agisse. J'augmentais son taux de morphine. Appuyant sur ma console multi tâches, je commençais le téléchargement. Son corps se cabra dans tous les sens... son cerveau devait être perçé par 1000 poignards. Je détournais la tête quand le sang se mit à couler de son nez, sa bouche et ses yeux. Il mouru après une agonie de 5 minutes... Je commandais au nano et micro-chirurgien d'évacuer les nano-transmetteurs de son corps. De retour chez moi, j'observais la réorganisation progressive des nano-transmetteurs dans la cuve spécialement équipée : bientôt des neurones se grefferaient dessus et le cerveau de mon père, ainsi que tout ce qu'il était... reviendrait en ce monde, pour toujours...   Afficher les scénarios connectés
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	8379	Et si l'un des protagoniste était Terrien ?
		Le mariage entre un martien et une jupiterienne, pourquoi pas... mais si l'un des protagonistes était Terrien ?! Je trouve ça intéressant... : la loi autoriserait-elle le PACS ? Le mariage ? avec un autre être conscient ? Rien que sur Terre, y a t'il déjà eu des gens à vouloir se marier avec un Cétacé ? un primate ?
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	8376	Améliorations nanotechnologiques
		Voici un des paragraphes de la nouvelle que j'ai finalement laissé tomber (à la 21ème page ^^) : A ma naissance, mon père était chercheur dans une entreprise de nanotechnologies. Vers mes 10 ans, il est devenu son propre directeur en créant une start-up peu probable. Et pourtant… Avec des subventions de départ appropriées (délivrées pour les initiatives dans le tiers-monde), ses compétences personnelles et celles de son équipe, il est parvenu à dégager du bénéfice de son projet. Il m’a fait découvrir l’Afrique et l’humilité la plus basique face à la beauté de ses décors. Quand je l’ai rejoins au Mali, il m’a montré les 3 Kilogrammes d’or rapportés par sa termitière conditionnée. Je me rappelle de ses paroles avant la photo d’immortalisation du moment par le reporter scientifique : « Abi, j’ai besoin de toi pour le troisième lingot, je n’ai que deux mains après tout… ! ». Il a su allier la communication chimique de ces insectes à une interface nanotechnologique intimant à certains d’entre eux de récupérer, nettoyer et stocker le précieux déchet en périphérie de leur édifice résidentiel. C’est un procédé efficace, non polluant et source de richesses pour la population locale, devenue propriétaire des champs de termitières depuis la nouvelle affectation de mon père. Une partie de son ancienne équipe est restée sur place et s’assure de la pérennité du projet. L’autre partie l’a suivi dans le programme militaire américain « Ducoban », il s’agit cette fois-ci de repérages stratégiques grâce au conditionnement d’abeilles.   Afficher les scénarios connectés
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