EXPLORATEUR DU FUTUR:
LENAUFRAGéDU13

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Scénarios 1 à 20 sur 20

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Réforme scientifique

 

 

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Archives scientifiques fédérales Terra-Centauriennes.

28 Novendas 26 après Stoneonce d'après le calendrier terrien.
Entrée n°1 : Définition de la cosmologie d'après Stoneonce, à la suite de l'accord interstellaire sur la restructuration de l'institution scientifique terra-centaurienne :

Cosmos : mot grec. Désigne le monde en tant qu'univers équilibré et stable.
Cosmologue : 1) Ancien : Etude des lois physiques de l'univers. 2) Récent : Etude de l'ensemble des lois du Cosmos d'après les grecs.

28 Novendas 26 après Stoneonce d'après le calendrier terrien.
Entrée n°2 : Définition du cosmologue d'après Stoneonce, à la suite de l'accord interstellaire sur la restructuration de l'institution scientifique terra-centaurienne :

Un cosmologue est une personne qui étudie les lois du Cosmos d'après les grecs, dans un domaine particulier. Il existe trois domaines majeurs connus, comme le domaine des lois physiques, des lois spirituelles et des lois métabionomiques. Ces trois domaines suivent le principe du tabouret : deux premiers piliers pour former un seul axe de rotation, lequel est bloqué par le troisième, qui regroupe et équilibre les forces.

28 Novendas 26 après Stoneonce d'après le calendrier terrien.
Entrée n°3 : Définition des lois cosmiques d'après Stoneonce, à la suite de l'accord interstellaire sur la restructuration de l'institution scientifique terra-centaurienne :

Les lois physiques regroupent toutes les lois qui régissent le monde matériel. Elles se réfèrent par exemple aux principes connus de la gravité, de la cinétique et de l'inertie. Ceux qui se spécialisent dans ce domaine sont ceux qui jadis portaient le nom pompeux de cosmologues. Aujourd'hui, le terme regroupe les trois domaine.
Ethymologie : du grec phusikos, qui désigne la nature.

Les lois spirituelles regroupent toutes les lois qui constituent le monde immatériel. Ces lois se réfèrent à tous les principes appliqués dans la dimension encore mal définie de l'esprit. Ce qui est défini, c'est que cette dimension obéit aux principes auxquels se réfèrent les lois métabionomiques. Tout esprit vivant ou mort est en mesure d'accéder à cette dimension, avec plus ou moins de difficultés. Un esprit mort est en contact total avec cette dimension. Un esprit vivant y est en contact non permanent et potentiel, et un esprit proche de la mort y est très sensible et très attaché, ce qui explique la rupture quasi-certaine entre l'esprit et le corps lors du décès.
Ethymologie : du latin spiritus, qui désigne l'esprit.

Les lois métabionomiques regroupent toutes les lois qui réunissent le monde matériel et immatériel. Ces lois se réfèrent aux principes qui sont communs à ces deux dimensions opposées, par exemple le principe de la trinité ou du cycle. Ces lois ont été imaginées en premier par les taoïstes de l'ère pré-stoneoncienne, et ont été approfondies par les philosophes (tels qu'ils étaient nommés jusqu'alors) de environ -150 avant Stoneonce jusqu'à aujourd'hui.
__________

On aime à distinguer le technique de l'artistique, pourtant "technique" vient du grec désignant "art".
On pense que "Cosmos" veut dire "espace" alors que ça veut dire "univers équilibré et stable"
On croit également que "physique" veut dire "rapport au corps humain, alors que ça signifie "rapport à la nature".

Il ne faut pas se méprendre sur la signification des grands mots tandis que les scientifiques les utilisent pour des définitions bien plus médiocres...
 

 

  
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"Et si on embauchait des réalisateurs de cinéma pour les spo

 

 

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De nos jours, la publicité tient une grande place dans la société. Que ce soit à la télévision, sur des affiches extérieures, sur la boîte d'un médicament, dans les rayons d'un supermarché, sur la documentation d'une école supérieure ou même sur une brochure de l'Etat, des gens travaillent à attirer l'attention de l'individu par des jeux visuels et auditifs divers.

Ils contrôlent le mental populaire, car il l'étouffent et conditionnent le particulier à rechercher ces chants de sirènes, à attendre qu'on lui dise "achète-moi" sur un ton mielleux.
Et si les scénaristes et infographistes des agences de pub décidaient de changer l'apparence récurrente de la publicité ?

On remarque qu'aujourd'hui, certaines publicités restent dans les mémoires du fait de leur originalité. On retiendra certaines pubs humoristiques de Axe, le magnifique spot de l'agence immobilière Vinci (des gens qui se rassemblent dans une vallée pour monter un pont humain entre les deux façades), et quelques autres. Souvent, les gens se rappellent uniquement de la pub et ne souviennent plus de ce dont elle faisait la promotion !
Imaginez que des scénaristes imaginatifs continuent cette tendance à laisser aller leur créativité pour les spots TV, la privilégiant au détriment du produit lui-même !
A la fin de chaque spot, il y aurait un mini générique pour faire prendre conscience au téléspectateur qu'il y a des gens qui veulent s'amuser et se faire connaître derrière ! Comme pour les réalisateurs hollywoodiens, les réalisateurs de spots publicitaires seraient devenus célèbres pour leurs oeuvres originales, et la population verrait la publicité d'un oeil différend : Ce n'est pas l'entreprise qui vantait son produit, c'était des professionnels de la "communication" qui les amadouaient avec leurs spots sans intérêt.

Cette révolution de l'image se qualifierait plus justement de "gangrène publicitaire", car cela détruirait tout ce qui fait la publicité aujourd'hui. Les entreprises devront payer le prix fort pour avoir les services d'un réalisateur de pub célèbre, et du coup la publicité elle-même ne serait plus lucrative.

Les jeunes qui rejoignent aujourd'hui les écoles supérieures d'infographie payent leurs études à agrandir leur esprit artistique et créatif, mais une fois dans le métier, on leur demande uniquement de faire ce qu'on leur dit, et non pas ce qu'ils voudraient faire, à moins qu'ils soient chefs de projet. Faire la révolution de la publicité leur permettrait de ne pas gâcher leurs études et aussi à faire évoluer la société actuelle grâce à leur créativité.
 

 

  
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Le Pouvoir d'une Anomalie

 

 

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Depuis qu'elle est née, l'humanité s'est imposée parmi les êtres vivants, pliant sous sa volonté la faune et la flore, vidant de son essence la planête autrefois paisible. L'humanité présente malgré la résistance de la terre une force singulière, étrange et inquiétante. Elle s'est affirmée dès le début comme une chose à part, brisant l'équilibre écologique.
L'humanité serait-elle une anomalie, ce genre de créature provenant d'une expérience qui a mal tourné ou d'une réaction chimique imprévue ? En tant qu'anomalie, elle a le terrible pouvoir de détruire le système qui la fait vivre, aussi rapidement que le ferait un virus informatique sur un PC unique. Souvenons-nous des RPG, ces jeux de rôle qui font démarrer l'histoire avec un homme tout à fait normal, qui finit par devenir plus puissant que le maître de monde. Il s'agit d'une anomalie dans le système, un humain qui possède des caractéristiques anormales, qui ne ressent pas de la même manière, qui a des capacités surhumaines. Un jeu de rôle philosophique a voulu interprêter la chose (la justifier, pour être précis) en disant que le héros était justement une anomalie, une blessure dans le système. Rien ne peut l'arrêter, son progrès et son évolution se fait à une vitesse vertigineuse.
En serait-il de même pour l'humanité ? Serait-elle une anomalie destinée à acquérir une puissance hors du commun, capable de tout dévaster sur son passage ? La bombe atomique est une preuve bouleversante... Nous avons un pouvoir immense, et le sort de la terre est entre nos seules mains, il dépend de notre largesse d'esprit. Que ferons-nous de ce pouvoir ?
Serait-ce un test de la part du Créateur ? Veut-il voir ce que nous pouvons faire de ce pouvoir ? veut-il voir si nous en sommes dignes ? Il a posé objet dans un tas de paille. Est-ce une braise, ou un briquet ? Avons-nous le choix de cet avenir, ou non ?
 

 

  
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Mythes et Légendes

 

 

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Aimez-vous les histoires ? Aimez-vous écouter des concepts d'histoire avant l'heure ? Voici une autre apparition furtive de ce qui sera mon prochain roman, un scénario possible du futur qui laisse place plus à l'imagination qu'au jugement terre à terre...

Pendant qu'ils voguaient au gré du vent en direction de cette mystérieuse étoile scintillant même dans la clarté de midi, je rejoignis Alinoë, qui était accoudé à la proue, sondant l'horizon.
Alinoë était un vieil homme à la barbe incroyablement blanche et longue, qui lui descendait jusqu'à sa ceinture, faite en cuir de squale peau-de-roc. Il était habillé d'une simple chemise tachée et d'un pantalon grossièrement tissé. Sa chevelure blanche et broussailleuse lui gonflait le chef, de manière à ce que, de dos il ne ressemble qu'à un épouvantail à tête blanche.
Il était le Descendant, celui dont l'ancêtre est le Guide lui-même. Tout le monde le respectait et personne ne se fâchait avec lui, d'une part parce qu'il avait d'étroites relations avec tout le monde, et d'autre part parce que son rang est sacré, parce qu'il est l'unique héritier de la mémoire de son ancêtre. Je m'accoudai auprès d'Alinoë sans que ce dernier s'en aperçoive, et le jaugeai. Pour ma part, j'étais de taille moyenne, brun, les yeux bleus et une bonne trentaine. Je ne les comptait plus, et puis quelle importance. Je me décidai à parler.
- Vous semblez anxieux, père.
- Je le suis, Paul, répondit le vieil homme sans relâcher sa surveillance. La mer n'a jamais été aussi calme, et d'après ce que je sais, ce n'est pas bon signe.
- "Les apparences sont trompeuses" ? tentai-je, me souvenant de mes cours de morale.
- Pas vraiment, je trouve plutôt que ces apparences sont parfaitement significatives. Il va se passer quelque-chose en fin d'après-midi, j'en suis quasiment sûr. Et ce qui va se passer risque d'être catastrophique.
- Je ne comprends pas vraiment. Je n'ais sûrement pas suffisamment de morceaux pour être inquiet.
Après un silence, il finit par dire :
- Tu es venu pour quelque-chose ? Je préfère parler d'autre chose.
Sous mon air incrédule, il ajouta avec un sourire grimaçant :
- ... Pour le moment.
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8229


Homo Stellaris

 

 

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Imaginons que l'homme soit obligé de quitter la Terre pour une cause définie. Soit l'arrivée d'une comète dévastatrice (on survivrait à notre apocalypse à l'inverse des dinosaures qui se la son prise en pleine poire), soit la pollution en hausse qui rend l'atmosphère corrosive. Il construirait un vaisseau avec un synthétiseur de matière afin de subvenir à ses besoins naturels et s'élancerait dans le vide intersidéral. Il n'oublierait pas de poser sa marque sur la surface de la Terre afin qu'elle se souvienne de lui. Un gigantesque artefact qui survivrait au temps.
Imaginons qu'il soit obligé de ne compter que sur les ressources illimitées de son vaisseau pour survivre, en attendant de trouver une planète viable.
Imaginons qu'il ne trouve pas, et qu'il soit condamné à errer de système en système à la recherche d'espèces intelligentes ou de nouvelles matières innovantes.
Au fil de ses trajets, son nouvel environnement agirait sur sa morphologie. Le soleil ne frappant plus sur sa tête, il perdrait ses cheveux, les reste de ses poils du fait de la température ajustée à ses besoins, la pesanteur artificielle influerait sur sa taille, le grandissant si elle est plus faible que celle de la Terre, le rapetissant si elle est plus forte.
En fin de compte, il deviendrait le petit homme gris que l'on connaît tous, avec ses formes lisses et surnaturelles, ce petit homme qui a prit le nom d'ET ou de martien, ce petit homme qui était parti de sa planète et qui a fini par y revenir, pour voir ce qu'elle est devenue. Comme quoi on ne peut vraiment quitter notre terre nourricière.
Mais en revenant, il découvrit qu'une autre espèce avait gravi les échelons de la chaîne alimentaire et avait atteint une intelligence supérieure à celle des autres animaux. Alors maintenant il reste autour de son Système Solaire, guettant les mouvements et l'évolution de cette nouvelle espèce humaine.
Il se demanderait si ces nouveaux humains ont trouvé son artefact multi-millénaire, et se demanderait ce qu'ils en pensent. Peut-être croiront-ils qu'il appartient à une ancienne civilisation à laquelle ils donneraient des figures, des histoires philosophiques et morales, des oeuvres d'art et des hypothèses, des rêves. En attendant il reste dehors, pénétrant de temps en temps la couche atmosphérique pour observer ces humains, au péril d'être aperçu.
Il se demanderait si un jour les humains pourront quitter comme eux la Terre. Ainsi ils auront une espèce avec qui discuter...
 

 

  
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8223


Une journée tout en papier

 

 

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La nuit fut courte. Luc se leva péniblement et s'employa à réveiller sa fille Lise en la caressant doucement. La petite ouvrit ses grands yeux et entoura le cou de son père avec ses petits bras afin que c dernier la dresse sur ses pieds, avant de lever le camps en choeur avec les autres voyageurs.
L'opération mile fois répétée fut rapidement achevée, et la troupe reprit la route sans demander son reste, parès avoir recouvert de neige le site où ils avaient dormi. Il s'agissait de ne pas se faire pister par les neo-australotithèques, les descendants des anciens humains.
- Dis papa, tu es sûr que c'est de la faute à l'écrivain si les hommes ont disparu ?
- Non, je ne pense pas vraiment. J'ai déjà lu quelques uns de ses livres, ceux que l'on a conservés, et ça ne correspond pas à son mental, en tout cas pas à ce que je sais de lui. Il a du tenter de rattraper son coup en réexpliquant ce qu'il avait dit, mais le mal était fait.
- Moi je pense que les gens n'ont pas comprit ce qu'il a dit, conclut à nouveau la fillette, plagiant la remarque de la veille.
- Oui, ma chérie, admit Luc en riant. Je sais en tout cas qu'il n'était pas du genre à être certain de quelque-chose. Il a sûrement voulu tester les réactions de son public, mais il n'aurait pas pu prévoir de telles conséquences. Je pense qu'il a du subir un choc, la jour où il a appris les tristes nouvelles. Tu sais, Lise, ça n'a jamais été sa faute ! Je crois même que tout ce qui s'est passé n'est jamais arrivé. Il avait un jour dit qu'il était possible que nous ne soyons que des personnages d'une histoire inventée de toutes pièces !
Cette fois, Lise se tut, son petit visage semblant en grande réflexion. Elle passa toute une demi-heure à réfléchir tout en observant le ciel bleu-gris à demi-obstrué par les flocons de naige blanche qui atterrissait en douceur son visage d'enfant.
 

 

  
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Les Proverbes Aujourd'hui

 

 

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La neige recouvrait le paysage de son manteau blanc opaque, figeant toute trace de vie, enterrant vivante toute végétation de l'Ancienne ère.
- Dis papa, pourquoi le grand chef a dit "l'habit ne fait pas le moine" ? demanda l'enfant emmitouflée dans les fourrures fraîchement dépecée.
- Parce qu'il ne faut pas se fier aux apparences, Lise, répondit le père, quelques pas en arrière. Il s'agit d'un proverbe, une petite phrase que les hommes de l'Ancienne Civilisation utilisaient pour se souvenir de la sagesse des anciens.
La grosse troupe d'humains recouverts de peaux avançait péniblement dans la neige, se couvrant les yeux pour les protéger du vent et des flocons de neige qui leur fouettait le visage.
Le père continua sa leçon d'histoire. Les hommes avaient pour habitude d'utiliser ces proverbes lorsqu'ils ne savaient plus quoi dire, mais du coup les proverbes ne servaient plus à rien si ils perdaient leur sens.
- Dis papa, comment l'Ancienne Civivlisation a disparu ? Cette petite avait le don d'enchaîner les questions au point de faire perdre le fil à son paternel. Ce dernier réfléchit, puis finit par dire que les hommes étaient devenus méchants, et qu'ils sont entrés en guerre. Et que cette guerre a supprimé tous les hommes, sauf quelques tribus. Ces tribus ont ensuite tenté de continuer à vivre, mais la survie prenait toutes leur ressources, et ils sont devenus des bêtes sauvages. Seuls nous avons réussi à garder notre conscience, et ce en partie grâce aux proverbes.
- Lorsqu'on les utilise bien, les proverbes peuvent devenir de véritables moteurs vers l'évolution, car ils servent de tremplin pour réfléchir, et aussi pour en créer d'autres.
- Dis papa, tu en a fait, toi, des proverbes ? Non, répondit-il en riant. La plupart des proverbes ont été déjà créés, car ils résultent tous de la réflexion. Si je réfléchis, ma conclusion arrivera à un proverbe qui existe déjà.
- La nuit commençait à tomber, et les marcheurs firent halte pour monter un bivouac. Pendant que l'homme déposait sa fille sur un tas de fourrures, elle enchaîna :
- Dis papa, c'est à cause des proverbes que les gens ont disparu ?
- C'est plutôt à cause de la déformation des proverbes. Un jour, un écrivain célèbre a décrété que les proverbes ne signifiaient plus rien aujourd'hui. Beaucoup de gens ont désaprouvé, d'autres se sont contentés d'y réfléchir. Toujours est-il qu'après sa mort, des gens ont décidé de reprendre ce qu'il avait dit en diffusant des messages partout dans le monde. Ces messages disaient que les proverbes étaient inutiles, qu'il fallait penser le contraire. Personnellement, je pense que la pensée de l'écrivain était différente, et que ces gens ont déformé son message. Le résultat fut terrible, les guerres éclatèrent, car les gens refusaient à présent de se tourner vers le passé. Ils voulaient repartir de zéro en abandonnant les proverbes des anciens. Ils estimaient que les erreurs du passé à ne pas répéter entravait leurs capacités.
- Et qu'est-ce qui s'est passé, ensuite ? demanda la petite fille impatiente.
Le père répondit aussitôt, ravi:
- Ils n'étaient pas prêts à se détourner du passé. Ils auraient du le faire après avoir passé la prochaine dimension, celle dont je te parlais hier. Mais ils l'ont fait avant, ils se sont séparés d'une chose dont ils avaient encore besoin. Ils ont alors sombré dans le chaos de la troisième guerre mondiale, la dernière.
- La der des der ? proposa la malicieuse petite.
- Oui, s'amusa-t-il, la troisième, la dernière. Il en fallait une pour clore la pièce, et ce fut celle-ci. Un autre auteur l'avait prévu avant l'autre, il l'avait appelé "Endwar", la guerre de la fin. Cet homme s'appelait Tom Clancy.
- Donc c'est la faute de l'autre écrivain, alors ? conclut la fillette.
- Oui, sans doute. Je ne sais pas si c'était intentionnel ou non, mais en tout cas, écorcher la mémoire des anciens alors qu'elle était encore applicable, voilà son crime. Je ne sais pas ce qui lui a prit, je ne sais pas si c'était du troisième degré, comme il disait, mais les autres l'ont prit au premier. Bon, maintenant il faut dormir, Lise.
 

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8217


Les Fils du Chaos

 

 

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Imaginez que la terre fasse un rejet. Chaos a voulu implanter cette substance gris-métallique dans le ventre de sa fille, dans un espoir de progresser dans la voie de l'intelligence animale. Grosse erreur.
Après plusieurs protestations, l'aiguille s'enfonça dans l'épiderme vert-terre de Gaîa, répandant son pus couleur d'argent porteur de malheur.
La surface de la Terre se déforma, et dans un spasme, déchira la croûte de terre en plusieurs morceaux difformes, se répandant tout autour de l'étendue d'eau.
De ce mélange contre-nature naquit un hybride, une singularité. Cette chose se dressa sur ses pattes parmi les animaux rampants paisiblement, ignorants du malheur prochain.
Certains mammifères s'en méfièrent, et retournèrent dans les profondeurs de la mer, Ils devinrent les dauphins, les crapauds et les grenouilles.
Le monstre se reproduisit avec les espèces environnantes, ne gardant avec lui qu'un seul de ses fils : l'Homme. Cet être bâtard venait de l'animal le plus pacifique qui soit, et le plus naïf : le porc. Personne ne s'en souviendra et ce sujet devint tabou.
Les autres moururent mais ne fut pas oubliés. On les appelle aujourd'hui les elfes, les nains, les hommes-lézards ou encore les hommes de néandertal. Ce dernier a survécu et observe en cachette son petit-frère, attendant son heure.
Le système immunitaire de Mère nature considéra pouvoir s'adapter à ce corps étranger, et l'accueilli avec les autres.
Autre grosse erreur.
Le fils prodigue se multiplia et envahi bientôt toute la surface de la planète et, à la manière de son père, retira le pus à présent noir des entrailles de la terre. Ce liquide nauséabond provenait de déchets étrangers que le bâtard reproduisit. Seulement ce liquide n'était ps épuisable, et l'humain en retira l'ensemble pour le jeter par dessus son épaule, causant des trous au plafond. Bientôt, il devra se contenter des produits de la mère qui l'a accueilli après l'avoir purgée du poison.
Bientôt viendra l'ère où le fils entrera en symbiose avec celle qui l'a hébergé contre son gré. Et si il n'y parvient pas, il retournera au Chaos, son pays d'origine.
 

 

  
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8216


La Migration des Nouveaux Atlantes

 

 

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Un scénario catastrophe déguisé en petite histoire que je compte métamorphoser plus tard en roman-paquebot-trilogie avec un autre copain philosophe.

Les siècles ont filé depuis que Notre Guide a créé la Tribu. L'Humanité s'était effondrée. N’ayant trouvé l’équilibre nécessaire, le système de ces très anciennes civilisations s’était étouffé de lui-même. Peu à peu, la nature avait repris ses droits, sur les villes, les villages, et sur toute technologie qui fut oubliée. La surface de la Terre était devenue froide et les océans s’étaient recouverts de glace. Même l’homme qui se vantait, depuis des milliers d’ années d’être supérieur aux animaux était devenu une bête sauvage et meurtrière.

La neige commençait à tomber sur nos têtes et je tremblais sous mes draps. Selon les légendes, tout cela était inévitable, pourtant, Notre Guide, mon ancêtre, a su nous en préserver en créant la Tribu. Je ne pouvais m’empêcher de penser à ce monde que nos aînés avaient choisi de laisser derrière eux en regardant V.I.C., apprendre nos origines aux enfants. Soudain une pierre sur mon chemin me fit trébucher, me sortant par la même occasion de ma rêverie.
_Ca va ? me lança Tom qui marchait derrière moi.
_Oui, je… je pensais à autre chose.
_Ne t’endors pas maintenant, nous sommes presque arrivés à la falaise.
Tom était notre meneur, nous l’avions choisi car même du haut de ses cinquante ans, ce barbu bâti comme un menhir restait le plus fort, le plus courageux, et surtout, le plus intimidant membre du convoi. Nous ne nous étions pas arrêtés la nuit dernière, et cette « falaise » arrivait à point nommé. Nous étions tous épuisés, mais la vue de la falaise sembla redonner du baume au cœur à toute la tribu : tout le monde se remettait à parler et à rire, dissipant le morne silence dans lequel nous marchions et qui n’était autrefois troublé que par quelques bâillements de temps à autres. Entendre un enfant emmitouflé dans des draps bien trop grands pour lui demander à V.I.C. pourquoi nous y campions toujours lorsque nous rencontrions des falaises comme celle-ci me renvoya au souvenir du jour où je lui posai pour la première fois cette question. Etrangement, sa réponse était le parfait écho de mes souvenirs : « Les falaises sont un refuge idéal pour nous. Vois-tu les planches et les poutres au fond des charrettes ? Nous nous en servons pour construire des échafaudages que nous accolons à la falaise. Nous pouvons y dormir à l’abri de tout prédateur, car comme tu le sais, faire un feu éloignerait la plupart des animaux, mais attirerait les néo-humains, trop bêtes pour avoir une société évoluée, mais suffisamment pour savoir manier le feu, et ne plus le craindre. Or, ce genre d’abri en hauteur nous procure la même protection qu’un bon feu face aux animaux, et nous permet de ne pas nous faire repérer par les néo-humains. »

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8205


Une société basée sur la nature

 

 

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Comme tout lycéen qui se respecte, mes fréquentations se trouvent souvent être des fumeurs de cannabis pour le moins endurcis. Rassurons nous je reste clean pour ma part. Seulement ils m'ont un jour abordé, et m'ont parlé d'un documentaire québecois sur le cannabis. Ils en avaient des étoiles dans les yeux. Et je dois avouer que ce documentaire m'a d'ailleurs suffisamment passionné pour que j'en fasse un scénario parfaitement réaliste et ancré sur des vérités vraies.
Je vous conseille d'ailleurs de visionner ce documentaire, ou du moins sa première moitié sur youtube en tapant "cannabis conspiration"...


Imaginez un monde où les hommes se décidaient à user de nouveau d'un matériau miracle tombé dans l'oubli: le chanvre ! Cette plante qui a autrefois servi à fabriquer du papier, du fameux papyrus jusqu'aux livres édités au XIXe siècle, en passant par la déclaration des droits de l'homme et la constitution des Etats-Unis d'Amérique.

Imaginez que la disparition pure et nette du pétrole et la chute financière des recherches sur l'énergie solaire convainquait les membres des gouvernements de faire renaître cette plante aux mille propriétés: son essence est parfaite pour produire un carburant biodégradable et non-polluant, ses propriétés médicinales et euphorisantes, ses avantages textiles pareils au lin ou au coton.

Le chanvre a été volontairement délaissé au profit du pétrole et des matières de synthèse. Et sa réputation actuelle de "plante qui se fume" ne fait qu'entacher le tableau.

Le retour au chanvre est déjà en route aux pays-bas, et il n'est que le début d'un retour massif à la nature et ses bienfaits. J'ajouterais aussi les propriétés diverses du miel, aujourd'hui oubliées, ainsi que d'autres produits naturels que nous n'utilisons plus au profit de matières de synthèse chères et polluantes.

Donc imaginons ce scénario du futur déjà en marche, le grand "Retour à la Terre"...
 

 

  
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L'homme et la nature

 

 

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L'homme est-il un élément originel du Cosmos ou en est-il étranger ? Dans tous les cas, il a jusque là construit un système inadapté à sa planète-hôte, et il est en train de la détruire.
Est-il un terrien de souche ? Dans tous les cas, son don du libre arbitre qui le caractérise doit être utilisé à bon escient. Mais alors, comment l'utiliser ?
La première chose qui me vient à l'esprit en ce moment, c'est éviter de s'installer sur une planète en la dégradant progressivement. C'est d'ailleurs une des règles de politesse les plus simples lorsque l'on squatte chez quelqu'un.
Si l'on suit ce raisonnement, c'est que nous serions étrangers à la Terre. Si nous en sommes des parasites, c'est que nous venons en partie de l'extérieur. L'équilibre parfait de l'écosystème ne se dégrade qu'au contact avec un corps étranger, c'est bien connu.
Mais si l'humain est suffisamment intelligent, il doit pouvoir devenir un parasite bien "élevé", par exemple en respectant son hôte. Après avoir acquis ce principe, peut-être saura-t-il passer la prochaine épreuve. Mais quelle sera-t-elle ?
Dans le cheminement d'un parasite, la survie se fait grâce à un corps voisin indépendant. La prochaine étape serait-elle la capacité à vivre sans avoir besoin de la planète nourricière ?
Cela se rapporterait à l'âge adulte du scénario n° 8168. En effet, les hommes n'auraient pas encore atteint l'âge de raison.
Imaginons l'homme découvrant un moyen d'évoluer sans recourir aux soins de sa planète, ou même au support matériel dans son ensemble... Serait-ce le passage à la vitesse de la lumière? Les moments où nous traverserions la dimension supérieure? Après avoir dépendu d'une planète, en viendrions-nous à en construire? Voire même à construire des univers entiers par l'intermédiaire de Big Bangs faits maison?
Mais bien sûr, les dimensions se ressemblent. La puce dépend de l'animal qui dépend de la Terre et ainsi de suite. Arrivés dans la dimension supérieure, nous deviendrions dépendants d'une autre entité indépendante.
Une course effrénée le long d'une échelle, chaque échelon étant un support indépendant, chaque coureur étant une espèce vivante dans la course à l'évolution. Peut-être ne sommes-nous pas les seuls êtres parasites, peut-être que ces hommes-parasites sont arrivés bien avant nous, d'autres en même temps que nous et encore d'autres bien plus tard...
(Et je vous jure que je n'ai rien fumé pendant que j'écrivais. Même pas avant. Je n'ai d'ailleurs jamais fumé quoi que ce soit).
 

 

  
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La perte entraîne le changement

 

 

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Les gens qui élargissent leur vision spirituelle sont souvent des gens à qui l'on a retiré quelque chose. Les aveugles ont perdu la vue, et paradoxalement, ils voient mieux. Être privé de la vie sociale entraîne une vision différente, plus noire, de la vie. La perte tragique d'un être très proche peut à jamais changer la vision du monde de quelqu'un.
Et si, à la suite d'une perte énorme, l'humanité changeait radicalement de vision ?
Lors des après-guerre, les chefs d'état disaient "jamais plus". En parallèle, le douleur de la perte d'un être cher diminue avec le temps. Pourtant une perte radicale changeant le mode de vie brutalement cause un changement de vision grave. Quelle perte serait suffisamment grande pour ébranler la société actuelle ?
Eh ben ! Voici une bonne raison aux "grands-méchants-qui-veulent-faire-péter-la-planète" pour accomplir leur forfait !
Et si l'assassinat de la Terre était suffisament large et brutal pour changer le monde ? Devrions-nous essayer ? Postez vos commentaires pour trouver une autre perte moins (ou plus) radicale pour changer l'homme et lui faire prendre conscience !
 

 

  
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Les Nouveaux Visionnaires

 

 

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La société chez les humains a toujours eu une évolution relative aux évènements qui ponctuent les différentes étapes de notre "Odyssée".
Elle a toujours conservé cependant quelques manies, telles que la circulation de l'argent ou l'ancestrale notion de dominant/dominé. Ces quelques habitudes qui ne changent pas car elles sont soit trop vieilles pour être changées, soit trop ancrées dans nos instincts primaires.

Imaginons l'improbable: Et si un jour ces manies disparaissaient ? Et si un jour l'homme cessait de se laisser dominer par ses émotions et prenait véritablement au sérieux son statut de n°4 ?

Sur ce point, d'ailleurs, je ne suis pas d'accord avec Bernard Werber sur son opinion des humains; je cite: "la moyenne chez les humains est de 3.33". Pas d'accord !
Rappelons la définition du Number 4. Vulgairement, c'est un animal qui a été doté du don de jugement, et donc du libre arbitre. Aujourd'hui, l'homme fait dans sa vie beaucoup de choix, banals ou décisifs, mais il n'échappe pas à sa qualité d'animal et reste doté d'émotions !
Je n'ai lu nulle part qu'il était capable de les contrôler ! Oui, il a le choix sur ce point aussi, mais il peut aussi choisir de se comporter comme un animal !

Je disais donc : Est-il possible que l'humanité profite de sa qualité de juge et d'intellectuelle pour s'élever dans son intégralité ?
"Yes, we can !"
Dans ce cas, faisons confiance au charisme de Obama pour révolutionner le monde.

Et si l'évolution se poursuivait grâce au nouveau style de roman-fiction-philo (créé par un auteur à succès dont je ne me rappelle plus le nom...) ? Et si ce mouvement littéraire se répandait dans le monde, changeant l'esprit de tous et remontant jusque dans les pensées des chefs d'état ? Et si les envies de réforme et de révolution spirituelle gagnait l'humanité entière?

Et si c'était un cochon d'inde qui était élu en 2012, comme l'a prévu Jean-Michel Apatie (dans les guignols) ?

Non, je ne délire pas. Et si tout simplement un enchaînement d'évènements choc changeait la face du monde ?
Exemple :
L'élection d'un noir aux USA. Son opération-éclair de démantèlement des armées du Moyen-Orient. Le nouveau mouvement littéraire lancé par Werber se répand aux quatre coins du monde en partant de la France, la Russie et l'extrème-orient. La détection de signaux extra-terrestres et l'annonce officielle d'une présence extra-terrestre dans les médias. L'installation d'une nouvelle politique mondiale privilégiant l'unité dans le but de faire l'avènement de la nouvelle ère pionnière. Voici un cocktail explosif prêt à projeter l'humanité dans la dimension supérieure !

Si son style de roman se répand, on aura envie de faire remarquer à Werber qu'il a lancé tout un mouvement littéraire. Je pense qu'il nous répondra qu'il suffit de vouloir innover, faire quelque chose de nouveau. "Ne te conformes pas à la mode, créé ta propre mode", dit-il. Vous savez, Werber, tout le monde n'est pas comme vous. Vous dites que vous n'êtes pas un guide, mais pourtant tout le monde vous suit. Vous montrez qu'innover est une chose simple en pondant un genre littéraire, mais pourtant tout le monde se basera sur ce genre.
Vous l'aurez compris sans doute bien avant moi, mais l'homme n'évolue pas aussi vite.

Je ne sais pas si les philosophes des Lumières ont incité les autres à faire comme eux, mais en tout cas ils sont restés dans les mémoires des hommes parce qu'ils ont su produire une lueur dans l'obscurité. Grâce à eux les hommes ont gravi un petit échelon dans la spiritualité, grâce aux philosophes modernes l'humanité va en gravir encore quelques uns.
Jusqu'où cela va-t-il nous mener ? Ce nouvel évènement va-t-il changer la société comme elle a changé jadis ?

En tout cas Werber ne suggère pas de devenir écrivain à succès en inventant un genre littéraire, mais d'évoluer nous-mêmes et d'entraîner les autres avec nous, progressivement, à notre manière.
 

 

  
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L'évolution et son déclencheur

 

 

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L'évolution des humains, c'est un futur possible, mais on peut aussi imaginer les éléments déclencheurs. Le déclencheur peut-être un illuminé avec une vocation solidaire suffisamment grande pour provoquer l'ascension spirituelle des humains, l'ascension ici qui pourrait se faire lentement, aussi lentement que d'habitude depuis 5000 ans, ou alors très rapidement, le temps d'une vie, celle de cet illuminé directement envoyé par Dieu, le messie tant attendu des juifs. Si l'on va dans ce sens, on pourrait imaginer cet homme renversant la Chrétienté pour instaurer une nouvelle religion dont le but serait de diriger les hommes vers la voie, en supprimant peu à peu la société de consommation.
Et puis on imaginerait avec pessimisme les américains endiguer la réforme européenne et sangler l'"hérétique" sur la chaise électrique tels les romains crucifiant Jésus Christ pour en faire l'image de martyr la plus célèbre de l'Histoire...
Ou alors le "messie" ne serait pas aussi dupe que notre "Roi des Juifs" et engluerait également les stallone dans la lumière et recréerait une civilisation basée sur le Retour à la Terre, laquelle civilisation sombrerait en l'espace de dix ans... Eh oui, un retour à la terre c'est dur à gérer, et puis c'est une forme de déclin physique accompagné d'un envol spirituel collectif, comme pour un simple humain sur son lit de mort qui atteint sa plénitude spirituelle avant de mourir, laissant derrière lui son ancienne enveloppe pour partir vers la lumière, sauf qu'ici, tous les hommes dépériraient dans leur apogée intérieure, formant un nuage d'âmes lumineuses quittant la planête-scène de la pièce théâtrale de l'Humanité (inspiration, quand tu nous tiens...).
Revenons sur t... euh, à nos moutons. On peut envisager la possibilité d'un déclin interrompu en vue d'une nouvelle apogée et d'un essor technologique visant à conquérir l'espace. L'idée serait que la Terre ne serait que la première étape, la Naissance dans la Dimension Supérieure. Les poissons quittaient l'eau pour ramper sur terre, et maintenant les petits humains se décideraient à sortir de leur petite atmosphère pour aller voir ailleurs, et on retrouverait nos amis extra-terrestres qui bizarrement nous attendaient afin de nous révéler que la Terre était la planête de départ d'une multitude de civilisations qui sont parties au compte-goutte, les plus connues étant les dinosaures, les Atlantes et les habitants de Mu.
 

 

  
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La Quatrième Vérité vexante

 

 

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Après la motivation par la sexualité, la descendance par le singe et après la troisième vérité vexante (dont je ne me souviens plus), en voici une quatrième, prenant des dimensions bien plus bouleversantes:

Le cycle dans la nature:

La tension était à son comble dans la salle, tout comme la chaleur. Les journalistes trépignaient d'impatience sur leur chaise, et les femmes réarrangeaient en permanence leur chevelure mouillée de sueur, jusqu'au moment où une voix de haut-parleur annonca l'arrivée du scientifique.
Un tonnerre d'applaudissements accueilli ce dernier, s'avançant sur l'estrade de la salle des fêtes improvisée en salle de conférence de presse.
D'un simple mouvement de main, il fit taire l'assemblée remuante, qui se rassit dans un calme parfaitement attentif, mais trahissant un évident besoin de savoir ce que va dire l'homme de science.
Celui-ci contemplait également la foule amassée devant lui. Il était âgé d'une bonne cinquantaine d'années, et une barbe lui mangeait le bas du visage. Il avait gardé sa blouse blanche de scientifique pour l'occasion. Il avait pour sa part une contenance à toute épreuve, il faut dire qu'il avait prit l'habitude depuis peu à avoir devant lui une foule de moutons bruyants aux yeux hagards d'admiration. Il se surprit à savourer l'excitation mal dissimulée des journalistes lorsqu'ils comprirent qu'il allait prendre la parole.
- Tout d'abord, merci d'être venus si nombreux. Je dois dire que je ressens présentement une vive émotion à l'idée d'avoir découvert ce troublant secret sur l'Univers.
Les journalistes n'y tenaient plus, les questions fusèrent.
- Monsieur Leblanc, comment avez vous découvert la piste de votre loi sur le Cycle Cosmique ?
- Monsieur Leblanc, que dit précisément votre théorie sur le caractère cyclique de l'Univers ?
- Monsieur Leblanc, votre loi met-elle en cause les théories de Einstein et et Lavoisier ?
Sur un nouveau geste de la main, Leblanc calma ses interlocuteurs. Il ne savait pas trop par où commencer.
- Je vais commencer par répondre à la question de monsieur devant. Je dois la découverte de ma piste à un rêve d'adolescent. Je m'étais toujours dit que la nature opérait avec des cycles. Le cycle de l'eau, le cycle du jour et de la nuit, le cycle de rotation des astres, le cycle de la chaîne alimentaire. Je m'étais imaginé beaucoup de choses sur ce qu'il y avait au delà de l'Univers, mais je n'avais pas imaginé que l'une d'elles soit réelle. J'étais pessimiste quant à l'idée de faire des recherches là-dessus, puis j'étais surtout réaliste.
Ensuite, pour répondre à votre question monsieur, la loi du Cycle Cosmique n'est pas une loi. C'est une théorie basée sur une loi. La loi de Katzenberg. Cette même loi qui prouve que l'Univers est comme une bulle parmi d'autres qui naît d'une explosion,qui vit de son expansion, qui meurt de sa rétractation, et qui renaît de l'explosion qui en résulte. Un cycle étonnant qui m'a fait replonger dans mes idées de Cycle Cosmique. La nature du Cosmos des grec que je propose dans ma théorie, c'est le fait que l'amas de bulles de Katzenberg n'est autre qu'une partie d'un super-nucléon faisant lui-même partie d'un super-atome. Et de super-structure en super-structure, on atteint la dimension supérieure. De même que l'on atteint la dimension inférieure avec un simple atome.

La foule de journalistes est sidérée. Le monde entier a beau avoir lu cette révélation dans les quotidients "The Science Times", "Le Monde de la Science" et autres revues mondialement à la tête des ventes de journaux selon les statistiques de l'année 2043. En cette ère pionnière, l'argent et les plaisirs sont devenus des centres d'attraction secondaires face à la toute-puissance médiatique de la science en plein essort. La découverte de l'espace. L'humain avait tout découvert sur sa planète. Il avait alors commencé à se reposer sur ses lauriers. A présent, la fièvre de creuser toujours plus loin, de repousser toujours plus loin les limites de la Tierra Incognita avait gagné les foules et l'humanité toute entière à la manière d'un frisson de plaisir.
Ce même frisson qui traversait le dos de chaque être humain rivé sur son écran de téléviseur. On croirait revivre l'évènement de Neil Armstrong en 69, se disait Patrick Leblanc alors que, sous la foule de journalistes qui l'empêchait d'avancer, il réintégrait la voiture qui le ramènerait chez lui.
Malgré la découverte renversante qu'il avait faite, il restait morne. Il n'avait pas tout dit au public, de peur de casser l'ambiance formidable qui régnait au quatre coins du monde. Ce qu'il n'avait pas dit n'était pas une deuxième réalité de type fâcheuse, mais un doute terrible qui l'avait assailli au moment où il avait décidé d'approfondir sa découverte, la journée fatidique où il était encore dans son laboratoire.
Pendant que la voiture filait sur l'autoroute, il frissonnait. Et ce n'était pas un frisson de plaisir. Le doute qui le rongeait et qui rongerait sûrement l'humanité entière si elle venait à le savoir, s'appellerait la théorie du Miroir.
Une sueur froide l'avait prit lorsqu'il le découvrit, seul devant son tableau noir inondé de calculs mathématiques. Non seulement l'univers serait contenu dans un atome, mais en plus cet atome pourrait être n'importe lequel des atomes éternels qui composent notre Univers. Il suffirait que l'on sonde un nucléon au hasard, puis deus, puis quatre, et puis tous ceux qui nous tomberaient sous la main : chacun renfermerait le même amas d'Univers avec le leur parmi eux. Le Cosmos ne serait alors qu'une boucle, un huit qui se torsaderait dans tous les sens sans changer, un miroir, un labyrinthe où l'on tourne en rond en cherchant une sortie qui n'existe pas.
Patrick essaie de se concentrer sur la route pour oublier ça, mais il est prit d'une nausée, car il ne l'a justement pas assez regardée. Il replonge donc dans ses sombres pensées pour oublier ce malaise. Il repense à un auteur qui avait écrit que dieu est un huit, comme le signe de l'infini. Un auteur qui doit être mort, à présent, ou très vieux. Cet auteur avait publié des best-sellers, c'est lui qui d'ailleurs a participé à l'évolution des hommes. Avant, ils ne s'intéressaient qu'à l'argent. En partie grâce à lui, la science et l'innovation sont une préoccupation mondiale.
Il pense également à un autre auteur qui a suivi un peu après ses premiers livres. Cet auteur est vite tombé dans l'oubli car il est arrivé un peu tard, mais ses théories philosophiques étaient intéressantes. Et si le monde était une fiole avec des humains à l'intérieur et des scientifiques à l'extérieur, guettant leur capacité à évoluer ? Si c'est cela, alors la théorie du Miroir dévoilerait la nature de notre emprisonnement. Le Miroir, c'est le verre de la fiole, et le liquide à l'intérieur, c'est le rat de laboratoire. Ou plutôt LES rats.
Mais comme dans une fiole, il y a bien un moyen d'en sortir, se dit le scientifique. Suffirait-il de regarder en haut ?
 

 

  
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De mon temps...

 

 

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Un scénario du futur en clin d'oeil à la petite histoire de Werber dans son Paradis sur mesure.

"Les enfants ! Baissez le son de votre engin, ça me casse les oreilles ! cria le vieillard avec lassitude.
- Mais grand-père, tenta l'un des enfants, mais il ne put finir sa phrase.
- Ca suffit, les enfants ! intervint une jeune femme brune à l'oeil sévère, grand-père a raison, vous faites un boucan au delà du raisonnable !
- Mais maman, la Nintendo Revolution SP ne peut pas baisser plus bas le son !
- Ne prends pas maman pour une idiote, c'est le poste holographique télévisuel qui a la commande de son, alors dépèche-toi d'obéir ! rétorque la mère, agacée et amusée de la ruse florissante de sa fille pourtant âgée seulement de six ans.
Pendant que les trois petits enfants s'exécutaient avec force grognements, le vieil homme tentait de régler son sonotone, un appareil miniature décoré d'un logo d'entreprise reluisant.
- De mon temps, on ne s'amusait pas à gesticuler dans le salon avec des détecteurs informatiques.
- C'est pas des détecteurs, c'est des Revolution Tools SP, corrigea la même petite fille, apparement exaspérée de l'ignorance de son aïeul.
- Pff ! C'est vraiment n'importe quoi de nommer tous les objets par leur nom commercial sans savoir de quoi il s'agit. De mon temps on savait de quoi on parlait, puis on savait même les réparer sans aide !
- Papa ! s'offusqua la jeune femme, ne parle pas de ça devant eux ! tu sais bien qu'ils ne doivent pas apprendre à triturer des objets avant d'avoir fait le recensement.
- Complètement débile ! Non seulement ils ne font pas de sport extra-scolaire, mais en plus deviennent débiles en dépendant de plus en plus des entreprises et du gouvernement.
- Ils n'ont pas à se renseigner sur le fonctionnement de leurs jouets ! Il paraît que ça favorise le piratage et la délinquance, ils le disent dans "60 millions de citoyens", tu ne te rappelles pas ?
- Ne t'inquiète pas pour mon Ahlzeimer, j'ai pris mes cachets, tu sais, ceux qui sont composés de...
- On dit les cachets Mémoriol, papa !
- Tu n'as pas besoin de me répéter tes phrases apprises par coeur dans ta revue pour pigeons, Lucie. Et sache que je ne veux pas que mes petits-enfants deviennent des légumes, maugréa le grand-père.
- Quoi ? Tu vas aller leur sortir tes belles valeurs du début XXIe en racontant les corvées que tu faisait de ton jeune temps ? ironisa Lucie, ils t'écouterons à peine.
- C'est ce qu'on va voir, ma petite, c'est ce qu'on va voir. Les enfants respectent leurs ainés, à cet âge, et ils tirent profit de ce que le grand-père raconte.
- Tu te fais une douce illusion, papa, dit Lucie, le monde change, et la mentalité avec.
- Mais il y a des choses qui ne changent pas. L'admiration des enfants pour les vieilles personnes est une chose ancestrale, conclut-il avant de se lever et se diriger péniblement vers la chambre des enfants.
Les gamins étaient tous dans leur lit, en train de lire ce qui devait être des magazines pour enfants. Lorsque le grand-père entra, les enfants s'assirent et le regardèrent avec intérêt. Encouragé par l'attention de son auditoire, le vieillard s'assit à son tour face aux enfants.
- Les petits, je vais vous raconter quelque cho...
- Dit, Papy Nicolas, c'est quoi un détecteur informatique ? demanda un des enfants aux cheveux blonds.
- Rien, soupira papy, ce n'est rien.
Nicolas ne se laissa pas décontenancer et poursuivit:
- Je vais vous raconter ce qui se passait lorsque j'avais à peu près votre âge. A l'époque, on n'avais que des ordina... des consoles Nintendo, Microsoft et Sony, mais juste avec un écran, comme ceux que vous voyiez dans les cours d'histoire. Et on jouait avec, car ils faisaient des jeux comme pour les votres.
- Sony a disparu, papy, et Microsoft ce n'est plus le nom qu'ils donnent aujourd'hui !
- Ne m'interromps pas, Lise ! Je disais donc, nous n'avions que ça et des jouets en plastique pour imiter ce qu'on voyait dans les films. On inventait des histoires, et des bien mieux que les histoires de vos jeux de Nintendo !
- Est-ce que il y avait des holo-jeux Nintendo ?
- Non. Il n'y avait que des jeux sur écran, mais vos jeux à vous sont inspirés de ceux que j'avais ! Mais il n'y avait pas que les jeux videos qui changaient, disait-il tandis que les enfants retenaient leur souffle, avides d'en savoir plus, il y avait les tâches ménagères !
- C'est quoi, les tâches ménagères, papy ?

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Extra-terrestre = Pro-humain

 

 

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Beaucoup de films et livres de science-fiction présentent les extra-terrestres en tant qu'espèces multimillénaires qui voient les humains comme une espèce jeune et inexpérimentée. Ce point de vue philosophique est intéressant, car on peut alors imaginer ces extra-terrestres à leurs débuts, qui ont du brûler beaucoup de planêtes avant d'atteindre la prise de conscience necéssaire pour respecter leur terrain d'accueil. On peut aussi les imaginer toujours en déplacement dans l'espace sur leur vaisseau spatial, incapables de se poser sur une planête sans la dégrader au bout d'un millénaire.
Ainsi, on peut voir les humains à l'aube de leur croissance, et non à la fin de leur déclin... Les étapes différentes de l'Histoire ne sont qu'une phase dont la fin les pousserait à quitter la planête et aménager autre part dans l'espoir d'un monde meilleur. A partir de là commencerait un cycle infernal où les humains erreraient de système en système avant d'atteindre la plénitude spirituelle des extra-terrestres... ou bien leur définitive incapacité à s'adapter à un milieu sans le détruire.
 

 

  
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Le futur, c'est dans la tête

 

 

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Les hommes ont toujours eu les yeux tournés vers le ciel et ses étoiles, imaginé des choses sur ces petites ampoules immobiles et scintillantes. Et si l'avenir ne se trouvait pas dans le Grand Extérieur mais dans le Grand Intérieur ? Et si c'était l'exploration du cerveau la clé de l'évolution ?

Le cerveau reste un domaine mystérieux pour les scientifiques, et ont dit qu'il n'est utilisé qu'à 10% ! Quelles perspectives proposerait le cerveau s'il était mieux exploité ? Depuis un moment les hommes diminuent leurs activités physique au profit de leurs nouvelles performances intellectuelles. Et si la prochaine civilisation était basée sur des hommes légumifiés, n'usant plus du tout leur corps et repoussant toujours plus loin les limites du cerveau humain ? Une nouvelle espèce, avec des cervelles dénudées flottant dans des bocaux surmontés de machines androïdes pour se déplacer par la seule force de la pensée, l'Homo Cerebrum ! Une ère d'entière coopération entre l'humain et l'ordinateur, si l'on suit le courant actuel... Les humains deviendraient extrêmement fragiles car ils seraient perpétuellement connectés à une force aujourd'hui inconnue, une force que l'on découvre en utilisant à fond ce bout de chairs roses translucides.

Dans cette nouvelle ère, les hommes auraient fini par ramener la planète à la vie, cessant de la pomper juste avant qu'elle ne dépérisse, exsangue. Après avoir évolué par la Voie Interne du cerveau, ils décideraient également de suivre la voie interne du renfermement sur leur planète, rejetant tout contact extérieur maintenant démodé et inutile, persuadés d'avoir obtenu tout ce dont ils avaient besoin par leurs propres moyens.

Les hommes auraient décidé de suivre la voie de l'enfermement au lieu de suivre la voie de l'exploration. Une reconversion étonnante, par rapport à toutes les découvertes précédemment effectuées, mais une reconversion rendue possible par la légumification progressive et par une prise de conscience spirituelle partielle les rendant arrogants, fiers et avares de leur nouvelle sagesse. Une alchimie complexe qui expliquerait cette nouvelle tendance à l'ermitage, le repliement sur soi-même que l'on observe pour le moment sur certains jeunes et qui se répandrait sur la population entière.

L'évolution, c'est dans la tête, et chez les humains, ça ne vient que lorsqu'on a dépassé le troisième âge.
 

 

  
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Approfondissements

 

 

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On pourrait même pousser plus loin cette hypothèse en remontant jusqu'à avant la naissance: le début de la vie à part entière.
On commencerait par un concept: le mariage entre deux entités vivantes produisant la vie : l'eau et la terre, le bien et le mal, la lumière et les ténèbres. la première once de vie débuterait par une cellule. La gamète que l'on connaît, le petit asticot blanc avec son flagelle et sa détermination à toute épreuve: le spermatozoïde. dans sa course à la survie, une première sélection débuterait: le plus rapide, le plus tenace, le plus prometteur. Ainsi sont sélectionnées les formes de vie dans le Grand Bouillon Originel. Ensuite la cellule complexifie sa structure, elle grandit et se multiplie pour former un être plus complet, plus robuste. Tandis que le foetus humain prend successivement des formes reptiliennes puis mammifères, la faune préhistorique fait se succéder les grands prédateurs: d'abord les dinosaures, ensuite les fauves.
Enfin, le foetus atteint une forme humanoïde, avec un système pileux envahissant, l'australopithèque apparaît dans toute sa splendeur (poilu également).
Le bébé se rapprocherait de plus en plus de l'état humain, jusqu'à émerger du ventre maternel. Jusque là, la nature l'avait nourrit sans qu'il fournisse le moindre effort. A présent, le nourrisson autant que les hommes découvrant le feu vont bouger, se répandre, conquérir et découvrir.
Notre bébé/humanité va vite devenir un poids pour sa famille et sa planète. Il va pomper son sang, absorber ses richesses, tout ça jusqu'à la fin de l'aveuglement de l'adolescence/vingt-et-unième siècle. Enfin, son environnement cessera de le nourrir et va l'agresser. Le jeune homme va devoir se battre pour survivre tandis que l'Homme va devoir se battre pour ne pas succomber à la pénurie planétaire. Toute la période adulte et tout le vingt-et-unième siècle va devenir le champ de bataille opposant l'Homme et sa planète, l'homme et la société.
Viendra enfin l'âge de la plénitude, de la fin. Un âge où l'homme aura enfin compris le monde, et où il aura réussi à trouver une position stable. Après quoi il s'éteindra naturellement, laissant derrière lui des souvenirs et des regrets.
 

 

  
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Une humanité en pleine pubert

 

 

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Il faut voir l'humanité comme un humain, et l'évolution de l'humanité comme la croissance, le combat, la vie d'un homme
A la naissance, les humains sont immatures et ignorants, ils sont turbulents et peu patients. Leurs royaumes suivent des stratégies et des réflexions basiques, qui évoluent progressivement.Nous serions
en pleine antiquité.
Puis au fil du temps vient l'adolescence. Ils veulent dompter leur terre d'accueil, la plier à leur volonté : ils se lancent dans des opérations de défrichements, d'excavation, ils se mettent à ronger leur habitat, creusant les flancs des montagnes, créant leur société, une société inégalitaire et toujours immature, séparant les contrées riches portées sur l'argent des contrées pauvres, comptant sur leur solidarité et leur rancoeur. Oui, vous avez bien compris, aujourd'hui, mercredi 12 novembre 2008 à 9HO5, l'humanité n'est qu'un ado qui pourrit la vie de sa Tutrice sans savoir ce qu'elle ressent vraiment.
Plus tard elle arrivera à l'âge adulte. Un âge semi-conscient où la souffrance de la Terre est reconnue, mais laissée dans l'indifférence du travail de l'individu : L'humanité doit travailler dur pour survivre, elle invente des technologies pour contrecarrer le déclin maintenant inéluctable de la Terre, trouvant des parades aux manques qui l'assaillent, toujours plus nombreux. L'humanité se défend férocement contre la nature agonisante, devenue dangereuse telle une bête blessée à mort.
Bien plus tard viendra la vieillesse, la plénitude finale. L'humanité a triomphé de sa nourricière et maintenant vit dans sa situation stable, lui permettant de statuer sur sa condition. Le remord la prend, elle n'a pas fait ce qu'elle aurait du faire, elle voudrait réparer ses erreurs mais il est trop tard... Trop tard ? Non ! Telle la vieille dame pleine de regrets, elle va user de toute son expérience pour apaiser sa conscience lourde de crimes. Une grande opération de conquête des plantes sera orchestrée par l'humanité sur sa planête meurtrie, devenue une boule de mégapoles et de couches artificielles. Les hommes ne savent plus quoi faire, après cela. Ils s'estiment vieux et fatigué de vivre. De plus, la végétation luxuriante comme les étendues d'eau qu'ils ont répandu prennent le dessus, ils décident de quitter la planète et de laisser quelque uns des leurs dans le but de les répartir en quelques communautés construites dans un unique but et pour une fin pré-établie : La resurrection de l'humanité, la naissance d'une nouvelle génération, et enfin la disparition des vestiges ancestraux ! Les hommes achèveraient un cycle multimillénaire visant à faire se succéder des générations entières d'humains sur un support sans cesse renouvelé.
Tout ça pour vous laisser rêver sur tous les mythes entourant la cité engloutie de l'Atlantide ou le continent perdu de Mu...
 

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