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| Si l'activité humaine poursuit son chemin telle qu'elle semble bien partie pour le faire, la Terre n'y survivra pas.
Mais il semble peu probable que le progrès aille suffisamment vite pour permettre à l'homme de se sauver avant qu'il ne détruiseson monde. L'instinct de conservation sera-t-il assez puissant pour éveiller les consciences à l'urgence de la situation avant que ne soit franchi le point de non-retour ?
Imaginons que oui.
Pour ne pas désespérer, imaginons que nous frappions un grand coup de poing sur la table et stoppions le compte à rebours.
Comment concilier la survie de la Terre avec l'humanité ? Renoncer à nos technologies trop coûteuses à l'écosystème ? Ce serait revenir à l'âge de pierre. Et il y a fort à parier que l'humanité tout entière préfèrerait mourir que de vivre en régressant au stade de conscience précédent.
Il doit y avoir un autre moyen.
De si nombreuses espèces ont pu coexister sans toujours s'annihiler mutuellement !
Comment? En se séparant. Ceux qui ne pouvaient vivre ensemble, comme les animaux marins et terrestres, ont colonisé des zones différentes de la planète.
Et si nous faisions de même?
Notre technologie nous permet une adaptation à presque n'importe quel milieu.
Imaginons qe nous laissions la surface de la Terre aux animaux et plantes, incapables de se déplacer ni se s'adapter à un nouvel environnement ausi vite que nous, et... que nous partions.
Descendons un peu. Sous la surface se trouve une source d'énergie monumentale, une place considérable.
A la manière des habitants d'Ix, la planète de la technologie avancée, aménageons l'intérieur de notre planète pour préserver sa beauté sauvage en surface...
Il demeure que dans sa folie, c'est au noyau de la Terre que l'homme provoquerait des dommages irrémédiables, menant de toutes facons à la fin de notre monde.
Si l'homme n'est pas à même de stopper son évolution, de revenir en arrière pour sauver sa propre existence, peut-être sera-t-il capable d'éviter le déclenchement d'un tel processus au départ, en ayant conscience.
Si cela ne demande pas de régression, peut-être aurons nous assez de sagesse pour ne pas recommencer notre erreur...
Dans un avenir immédiat tout au moins... La Terre, régénérée, en serait sauvée, pour quelque centaines ou même milliers d'années... |
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