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JEAN-PAUL.MESTRALLET Nombre de scénarios créés: 7 |
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De tous temps, des hommes ont rêvé de mondes meilleurs où la vie serait centrée sur le bien-être de chacun. Selon les auteurs, les points de vue divergent quant à la réalisation de ces sociétés idylliques. Cependant, il est un point sur lequel leurs avis convergent: la propriété privée. De La République de Platon à l'Utopie de Thomas More ou La cité du Soleil de Campanella; tous exposent l'abolition de la propriété privée comme condition au bien-être. On peut toutefois se demander si la mise en place d'un monde meilleur passe nécessairement par l'abolition de la propriété privée. Une question intéressante, voire nécessaire pour l'avenir, mais où la réelle interrogation réside dans son application. En effet, avant de se demander s'il faut ou non supprimer la propriété privée, il faudrait déterminer si l'homme en est capable dans la pratique, au-delà de ses écrits théoriques. Nombres d'expériences ont été menées au cours de l'Histoire. Toutes -ou presque toutes- ont échoué. La plus connue et la plus importante d'entre elles est la mise en place de kolkhozes et de sovkhozes en URSS dans le cadre de la collectivisation des terres: "tout est à tous". Une autre expérience probante fut menée de 1887 à 1890 suite à la publication de Los Sperimentale (l'expérience) de Giovanni Rossi, ouvrage qui traite de la création de colonies utopiques. Le 11 Novembre, Rossi s'aide de son livre pour créer en Crémone, En Italie, la communauté de Cittadella. Le refus de collectivisme par les paysans provoqua finalement l'échec de cette communauté. On a ici l'exemple de deux sociétés utopiques, irréalisables dans la pratique à cause du refus de l'abolition d'une sacro-sainte propriété privée. Alors, est ce que la mentalité humaine s'oppose au partage? En élargissant on peut se demander: est-ce que, de par sa nature, l'Homme est lui-même opposé à l'amélioration des sociétés dans lesquels il vit ?…? |
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Cette complexité, due à la multiplication des facteurs influant sur l'avenir, est illustrée par l'effet papillon. Cet effet fut mit en évidence par Edward Lorenz en 1961 dans le domaine de la météorologie. Il découvrit que le souffle du battement d'une aile de papillon au Japon pouvait déclencher des perturbations provocant un ouragan dans le golfe du Mexique. Lorsque les conséquences d'une variation minime peuvent s'amplifier jusqu'à provoquer d'énormes changements, les prédictions à long terme deviennent impossibles. L'effet papillon explique l'impossibilité des météorologues à prévoir l'évolution du climat sur une longue période. Les sociétés humaines sont, à l'instar de la météorologie, des systèmes papillon. Puisque nous sommes les éléments constituant ces sociétés, cela signifie qu'un changement même minime de notre comportement peut aboutir à des transformations radicales. Nous sommes tous des papillons. Cela explique la difficulté, voire l'impossibilité, à prédire le futur. C'est pourquoi, si nous voulons contrôler ou choisir notre avenir, il est nécessaire d'envisager toutes les évolutions possibles et inimaginables de notre monde. Il y a un moyen de détourner les conséquences perverses de l'effet papillon. Ce moyen, c'est la prévision de tous nos futurs. Ce moyen, c'est l'arbre des possibles. Mais surtout, n'oublions pas: nous sommes tous des papillons. |
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Et si, mues par un désir de fraternité ou par l'évolution naturelle des pensées, toutes les religions se rejoignaient en un culte universel, à la croisée de toutes les cultures, de toutes les influences, de tous les modes de pensées. |
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L'homme est tellement arrogant et prétentieux qu'il est persuadé que sa perte sera due à lui-même! Selon lui, le seul être, le seul phénomène, la seule force naturelle à pouvoir anéantir l'humanité c'est l'homme lui-même. |
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Et si la science permettait la création et l'exploitation de cerveaux biologiques? Imaginons: des cerveaux, des dizaines de cerveaux roses, mous, boursouflés, alignés dans des bocaux et baignant dans un liquide nutritif. Ces cerveaux sont reliés à des électrodes qui, par de brèves impulsions électriques, stimulent telle ou telle partie créant ainsi une conscience dépourvue de réelle volonté et de libre arbitre. |
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Depuis l'apparition de la vie sur Terre, des classes animalières se sont succédé dans la domination du monde: les insectes durant l'ère primaire, les reptiles pendant l'ère secondaire et les oiseaux à l'ère tertiaire. Aujourd'hui, en pleine ère quaternaire, les hommes, représentant les mammifères, ont affirmé leur hégémonie. |
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Les livres sont l'origine de notre société, la pierre angulaire de notre monde et ce, depuis que l'homme existe. Ils ont transmis à travers le temps les idées, les rêves des Hommes. Ils diffusent la culture, sont les vecteurs de la pluralité des opinions. Ils ont créé la religion (Bible, Coran,…), ils ont créé des guerres (Mein Kampf). |
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