Scénarios arborescents
Arborescence du scénario 822

La Transcendance de l'être

Imaginez un instant...
Tout est illusion !!!!
Les catastrophes naturelles, les accidents, les meurtres, les handicapes, le sida, le cancer,...
Tout est illusion...

De l'eau à la terre, de la terre à l'animal, de l'animal à l'être humain, et de l'être humain à ...

Tout se résume par un simple processus d'évolution...
Les hommes en prennent de plus en plus conscience au fur et mesure de leurs vies...
La Transcendance, voilà le mot clé!!!
Utopiste, rêveur, seront certes des mots évoqués, surtout si je déclare en plus que le moteur de cette évolution n'est autre que l'Amour.

Créé par harald_braha le 25/06/2003 | Evaluer ce scenario
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Georges M., petit enfant maure-un, grand A-moureux

Georges et Sibylle s'étaient arrêtés au pied de la tour. La tête basculée vers l'arrière, ils scrutaient ce tronçon rond et blanc qui s'élevait vers le ciel : la tour de diffusion des émissions de télévision...

- Quel est ce grand bouclier perché tout en haut ? demanda Sibylle. Il a été accroché depuis hier !
- Oui, mon père m'a dit que c'était une antenne, pour diffuser les programmes de la nouvelle chaîne de télé-Vision. D'ailleurs il a travaillé toute la nuit pour faire les tests. Je voulais aller avec lui mais c'est interdit !
- Tu crois qu'on pourra monter un jour, pour regarder le clocher d'en haut, et puis notre pré-(h)au(t) et notre classe... On se cacherait et on regarderait le maître traverser la cour pour nous chercher...
- Non, il ne faut pas, ne me le demande plus, Sibylle, ne pense plus à ça. Nous irons lorsque je serai grand, je te le promets, je t'emmènerai....

Tous les jours, en sortant de l'école, Sibylle accompagnait le petit Georges, avant de prendre un chemin opposé qui traversait champs et bois, dans la campagne, pour regagner la maison où sa famille et son chien l'attendaient. Georges habitait tout à côté de la tour, à quelques mètres à joie de l'école. Et son père y travaillait, guetteur le jour ou la nuit. En fait, Sibylle avait compris qu'il surveillait le bon déroulement des ondes. Elle imaginait qu'il les enroulait et les déroulait comme elle le faisait parfois avec des pelotes de laine usagée. Lorsqu'elle disait cela au petit Georges, maure-un, il souriait et l'embrassait plusieurs fois sur les joues et il disait : "Non, non, ce n'est pas comme ça". Mais il n'expliquait pas comment c'était. Alors elle continuait avec ses idées-pelote...

Georges et Sibylle avaient pris l'habitude de rester long Temps, main dans la main, à scruter le bout du ciel, à inventer une tour qui s'enroulerait sur elle quand la pluie tomberait, comme un escargot dans sa coquille, et qui dodelinerait doucement sous les bourrasques de vent, pour ne pas se briser. Ils restaient là, la tête renversée et le nez pointé vers le ciel, le plus longuement possible. Chaque jour, ils inventaient un nouvel être-Tour qui les faisait voyager vers un monde dans lequel ils avançaient à TaTon. Ils ne savaient pas que c'était un prétexte pour ne pas être séparés jusqu'au lendemain, car ils ne s'habituaient toujours pas à cette idée qu'on leur imposait. Etre l'un sans l'autre ! Moment qu'ils appréhendaient en silence et en serrant leur petites mains. Ils étaient là, ensemble, et rêvaient en compagnie de cette tour blanche qui chatouillait les nuages arrondis. Lire la suite

Créé par L'épistéolienne le 15/02/2007 | Evaluer ce scenario
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