| | | | | Pour ceux qui ne connaissent pas ce sont de courts poèmes japonais qui se contentent vraiment du seul élément le plus important. Légers, drôles, de saison ou de circonstance. Ils sont l’expression d’un sentiment, d’une impression passante prise sur le vif. D’une apparente simplicité et pourtant recelant plus de choses qu’un texte philosophique.
En fait je m’aperçois que mon Haïku n’en est pas un, parce qu’il ne suit pas la seule consigne vraiment fixe qui est de faire 17 syllabes (à une près dans certains cas exceptionnels). En général cela doit être fait en séquence 5-7-5, alors que j’ai fait 5-7-7-5 (sûrement du à l’influence des sonnets). Il faudrait supprimer « enraciné dans le temps » ou alors « s’élevant vers le futur » Les deux sont bien ensemble bien que la seconde soit plus appropriée. Sinon troisième solution bien dans l’esprit Haïku « est-tu un ginko, traversant millénaire, arbre sagesse ». Il existe aussi d’autres formes comme le senryû qui traduit un autre style toujours en 17 syllabes. Il est dit que les enfants de par leur nature avec leur langage encore imparfait ou se mêlent leurs sentiments et leur imaginaire ont plus de facilité à en faire qu’un adulte instruit trop habitué à des structures correctes et intellectualisées. En voici un pour fêter le N°1748 mon 100ieme scenarii.
« Cent déjà de fait, pourtant une goutte d’eau, sur une feuille » Créé par William le 24/06/2003 | Evaluer ce scenario Ecrire une suite ou une alternative a ce scenario | Commentaires (0)
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