Scénarios arborescents
Arborescence du scénario 7249

Somatica 2

C’était la femme de l’écran. Elle s’arrêta à quelques mètres de lui. Ses cheveux bouclés ondulaient sous le soleil. Une brise légère et chaude soufflait sur la plage.
Bonjour Grant. Je suis Shanea, dit elle essoufflée. C’est moi qui est pris en charge votre transfert. Vous avez fusionné avec votre chat, c’étais le seul moyen pour effectuer une transition de monde parallèle en une seule fois. Nous pourrons vous redonner votre identité autonome et redonner vie à votre chat si vous le voulez, dans quelques temps. Vous avez garder toute votre apparence humaine. Il vous faux un temps d’adaptation.

Grant se leva et serra la main de son interlocutrice. Bonjour Shanea. Ces double messieurs-dames sont des amis ?
Oui, ce sont des Symbioz. Ils ont choisi de fusionner à deux. Ici, sur Somatica, on choisi qui l’on veux être et comment on veut être. Ils sont les gardiens de la plage d’arrivée. Ici c’est comme… un débarcadère d’arrivée pour les nouveaux venus. Mais il arrive que des individus forcent cette entrée, beaucoup de mondes parallèles envoie des émissaires de négociations ou d’invasions. Les Symbioz nous protègent en renvoyant ces gens d’où ils sont venus. Nous ne négocions jamais.

Grant observait les alentours avec une acuité jamais ressentie jusqu’à ce jour. Sa double perception homme-chat lui procurait un sens de l’observation aigu, une faculté d’analyse supplémentaire sur tous les mouvements, et un perception presque extra-sensorielle sur les intentions des êtres autour de lui. Routine, se dit il en observant les Symbioz. De grands arbres fleuris derrières les dunes, ne montraient que leurs cimes en se balançant mollement. Ils avaient de larges feuilles et des pompons bleus, pointant sur un ciel gris-rose. La plage de sable blanc s’étendait sur plusieurs kilomètres, bordé de ses hautes dunes où quelques buissons jaunes s’épanouissaient. La mer verte, étale, faisait quelques clapotis doux et Grant percevait la chaleur de l’eau… 25° se dit il. L’horizon était un peu plus courbe que sur la terre, et faisait au loin une douce transition de couleur, sous le soleil unique, avec le ciel gris-rose. Petite planète se dit-il, il ne devait pas y avoir de saisons.

Les Symbioz saluèrent Grant, et se retirèrent derrière les dunes comme ils étaient venu, dans une pirouette sphériques hyper-coordonnées, ou chacun roulaient en parfait accord avec les autres. On eut dit un vol d’étourneaux, la masse se dirigeant d’un seul bloc, chaque individu ayant cette faculté de mouvement combinatoire insolite, presque un langage unique du mouvement - un seul organisme pensant -.

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Créé par karquen le 05/11/2007 | Evaluer ce scenario
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Somatica 3

Grant se réveilla de bonne humeur. Il ne savait pas combien de temps il avait dormit. Le soleil brillait par la fenêtre où réverbérait doucement les toitures de nacre des grandes battisses. Il se remémora chaque étapes de son arrivée, la voix suave de Shanea, résonnait encore : « temps d’adaptation… il suffit de le vouloir… »
Il se dirigeât ver la table massive encore chargée de victuailles. Il caressât la table en pensant très fort à une bouteille de lait. Dans une petite nuée argentée une bouteille de lait apparue par enchantement. Il s’en délecta consciencieusement, en buvant le litre complet par petites gorgées. Requinqué, il prononça un « bon, allons s’y » empreint de jovialité et d’enthousiasme. Il ouvrit la grande porte de l’appartement et se retrouva sur un pallier de marbre vert d’une trentaines de mètres de large, autant de long, ornée au bout d’une sublime rampe de fer forgés. Le plafond rayonnait doucement de sa lumière chaude et conférait à la surface de marbre un aspect lisse ciré. Utile de se déplacer par la pensée se dit-il, en voyant l’espace démesuré des lieux. Grant hésitait pour autant à vouloir se déplacer mentalement. L’expérience de la bouteille de lait étant une chose mais une téléportation en était une autre. Il dévalait les dix étages sans croiser personne. A chaque palier se trouvait un appartement mais il n’osai frapper à la porte de ceux-ci en inventant un motif illusoire. Le hall d’entrée, du même marbre vert donnait directement sur la rue pavée. Des badauds passaient tranquillement vaquant à des activités mystérieuses. Il se décida à interpeller l’un d’eux.
Heu bonjour monsieur, je…
Ha Bonjour Grant ! Bienvenue ! vous vous adaptez bien ?
Heu oui, très bien…vous me connaissez ?
Biensur ! ici tout le monde se connaît. Pourriez vous vous déplacer de quelques centimètres ? Vous marchez sur Théosus…
Grant leva les pieds et bougeât de quelques pas.
Quelle ne fut pas sa stupéfaction quand un des pavés devant lui se couvrit d’une bouche et lui dit simplement « merci » !
Oui Théosus à décider d’être un pavé aujourd’hui. Au plaisir Grant, je dois aller au Pinacle pour choisir de nouveaux collecteurs, je suis déjà en retard… Il disparu dans le vide.

« Au plaisir » dit Grant en baissant les yeux sur les pavés, encore intrigué de cette discutions surréelle. Il enfila les rues larges en observant les longs bâtiments, les halls d’entrées, sans portes, en marbre de différentes couleurs. Les hautes battisses possédaient des murs massifs ornées de colonnes corinthiennes, de sculptures reprennant des décorations végétales de grande richesse, avec des chapiteaux splendides ou des corniches un peu plus épurées. On eut pu se promener à Athènes dans l’antiquité, que le spectacle grandiose ne surpassait pas l’immensité d’Horol, la qualité des détails sur les volutes, les cannelures prodigieuses de beauté et de précision.

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Créé par karquen le 06/11/2007 | Evaluer ce scenario
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Somatica – Epilogue

Grant et Shanea se matérialisèrent sur le toit de l’arche gigantesque à l’entrée de la ville.
Ils se tenaient par la main, semblant ne plus vouloir se lâcher, hésitant à faire le moindre mouvement. Ils contemplaient tous les deux Horol, la vaste ville qui s’étendais sous leurs regards. Une brise légère et chaude passait dans leurs cheveux. Le soleil irradiait doucement derrière eux, donnant une couleur douce, légèrement cuivrée à l’ensemble de la ville, des rues et des boulevards. Au loin, contrastait dans une brume de chaleur un fond verdoyants foncé, les immenses forêts d’Horol.
- Tout ceci, est toi, moi et les autres dit Shanea… Tout ceci c’est Nous.
- Je ne comprend pas. Nous sommes où par rapport à la terre ? dans une dimension parallèle ? nous sommes sur planète dans son futur ? son passé ?
- Nous sommes où nous avons toujours été… en Nous. Horol est un monde constitué de notre cerveau. Il est un lieu inaccessible ordinairement. Tu n’as pas bougé de chez toi Grant, en ce moment tu te prépare à aller travailler, comme d’habitude. Ton chat Pim’s est endormi sur le grand fauteuil. Mais ton désir de nous rejoindre a été plus fort, tu à emmené Pim’s avec toi, et vous voici libres. Tu as fait un choix hors des choix, tu as dépassé ton propre concept, tu as abandonné tes doutes, tu à rejoint cette énergie par la seule voie des possibles, jusqu’à l’impossible. Et tu es là…

Grant comprenait enfin, pleinement, avec une clairvoyance fabuleuse, comme si il eut toujours connu Horol, sans pouvoir y accoler des mots, des émotions.
Horol était son cerveau ! un véritable univers ! avec ses galaxies, ses étoiles, ses nuées ; cachés dans l’organisation holographique de la matière. Chaque synapses, chaque récepteurs, chaque atomes, chaque quarks lui révélait une planète, un système solaire, un amas galactique… Un univers miniature comprenant les deux hémisphères, entièrement dédiés à une vie animale, à une conscience humaine, sa mémoire, son subconscient, ses interactions avec un monde basique. Et, sous-jacent, dans une forme inédite de construction, un univers fabuleux, insoupçonné, avec des lois physiques défiant la compréhension. Les individus ayant pris conscience et rejoins cet univers parallèle pouvaient communiquer entre eux, vivre et ressentir hors du temps.
Grant et Shanéa s’embrassèrent longuement.
Un miaulement rapide et aiguë se fit entendre derrière eux. Sur la corniche, Pim’s se léchait la patte et ses grand yeux félin les regardait de temps en temps, on eut dit qu’il souriait.

Créé par karquen le 10/12/2007 | Evaluer ce scenario
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