Scénarios arborescents
Arborescence du scénario 7205

SUBLIMATION

Il ne fut guerre plus possible de bouger.
O pour une fois croire en toi champs quantique !
Nous avons prient vie, entre l’erreur et l’envie.
O vie qui génère ton propre désir de recréer !

L’humanité avait poussé son cri de gloire, lors de la découverte de l’énergie Translucide. Une focalisation de la pensée, sous le diktat d’une formule télépathique de l’implant. Mi-sons mi-émotions, la formule torsadait le chant de force des gravitons, pour en faire un cumul énergétique. Le vide de l’air à cette époque servait aussi bien à se nourrir qu’à illuminer un boulevard. Le corps - on en prenait soin - n’avait plus de fonction que sa représentation virtuelle, nos avatars ; l’immortalité au sein de l’Implant nous ayant conduit à être multiple en soit et en les autres, dans chaque objets, et dans l’Implant qui était un vaste plasma énergétique.
Par jeu, par nostalgie commune, par nécessité, les corps vivants se multipliait à notre volonté, et nous incarnions par convictions cette chair - pastèque animale si fragile – pour ressentir le poids d’un lien charnel mille fois oublié. Nous adorions nous reproduire sous cette forme. C’était exotique quoique douloureux. Mais donner la vie en se sachant immortel nous procurait maintes données exploitables pour transposer la naissance au cœur de l’implant. Le lien charnel était la seule condition à notre croissance en dehors des communions en la matières de toutes choses. Nous nous donnions maintenant rendez-vous en un cailloux, en une fleur, en un récif, ou une Lune de Saturne. Là où nous poussions nos corps vers la distance de nos besoins, nous étions corps et nous étions toutes matières alentours. Donner du souffle à ce souffle embué, coquille automate pour produire des autres, comme nous un jour, au jour de l’Implant… nous étions des nomades, avec ce seul besoin existentiel de nous multiplier par l’Humain, en l’Humain, vestige passé de notre matière sublimée par la naissance d’un premier « je » non matériel. Le premier enfant psychique naquit.
Nous ne mourrions plus. Nous donnions la vie. Nos corps étaient recyclés, sélectionné parmis nos avatars, pour accueillir nos futurs autres qui étaient aussi nous, mariant les corps comme l’on assemble deux pièces d’un puzzle infini. D’autre naissaient directement dans l’Implant.

Nos corps étaient heureux, nous étions heureux, quand nous comprîmes que nous nous auto-alimentions, sans plus de lien réel, produisant des autres qui rejoignaient l’Implant sans plus de but réels autres que la communauté elle même. Il n’y avait pas d’ennuis, mais plus rien à découvrir. Il n’y avait pas de temps, plus rien à souffrir, plus rien à devenir, plus de miroirs, à par nos combinaisons psychiques amalgamées pour des savoirs exponentiels.
Le temps passait, nous étions dans toute la galaxie, voyageant un plus vite que la lumière, par la pensée.
L’implant avait son autonomie propre, auto-induite par nos échanges et nous étions tous reliés à l’infini des temps. Nous étions chaque vies de la galaxie, chaque végétal, chaque amibe, chaque pollen de ces millions de planètes grouillantes d’existences.

Mais la matière de nos avatars, nos corps mobiles de chair et d’os, semblaient peu à peu s’affranchir de nos soins. Les cerveaux humains, malgré la puce éléctro-biologique se séparaient peu à peu de nous ! A moins que ce fut nous qui perdions le sens de ces apparitions organiques grossières. Et nos corps mourraient, perdu dans le paradoxe infernal, l’habitude de la liberté et les limites de la dépendance animale.
La communauté de l’Implant, nous tous, avons alors décider de regagner les derniers corps humains encore en vie. Respirer une dernière fois, l’oxygène frais dans les poumons gonflés, sentir battre le cœur, le sang pulser dans nos mains, voir avec des yeux limités en regard focal et panoramique…
Nous étions en train de vivre pleinement, dans toutes les dimensions et sur de multiples plans physiques, astrophysique et spirituel : nous incarnions la Totalité de la Matière de notre galaxie. Nous savions désormais quel acte nous devions produire pour grandir, évoluer.

Nous nous sommes tous souri et congratulés, nous serrant la main comme un vieux réflexe ancestral oublié, riant encore de ce contact charnel nous chantions, lorsque les corps que nous avions réinvestis se mirent à rayonner d’une puissance lumineuse extraordinaire. Nous étions éblouît et émerveillés. Les trois pyramides dans le ciel brillèrent également, comme pour un au revoir, un salut astral magnifique évoquant un voyage lointain, d’autres étapes sans doutes dans d’autres galaxies, vers un ailleurs inconnu. Elles disparurent doucement…

Par la pensée nous condensâmes l’espace et le temps. La galaxie entière se contracta en un seul point, pliée à notre volonté elle eut pu tenir sur la tête d’une épingle. Nous attendions dés lors, en ce point de matière-esprit, un redéploiement magistral – passer à une autre forme - encore inconnue - d’état de vie, un nouveau Big Bang multi-dimentionel pour de nouvelles lois physiques.
Renaître, dans cette autre étape de notre évolution commune, dans un univers que nous aurions entièrement modeler… Renaître et croître encore, renaître plus loin que la matière, plus loin que le psychique, plus loin que nos présences… Renaître dans de nouvelles conditions, entamant un périple nouveau dans de nouvelles données. Renaître pour une nouvelle vie, ayant de celle-ci passé à la compréhension ultime, dans une dimension de toutes les dimensions. Renaître encore et encore dans les moindres parcelles de l’inconnu. Renaître pour apprendre jusqu’au jour… renaître et devenir TOUT.

Créé par karquen le 24/10/2007 | Evaluer ce scenario
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