Scénarios arborescents
Arborescence du scénario 7140

Le Gizeh Profond

Un jour, sur la voie lactée, se dessinèrent 3 triangles d'étoiles si rapprochées, qu'elles semblaient ressembler aux pyramides égyptiennes. Tout le monde pouvaient admirer le spectacle céleste ; la brillance de ces pyramides – illusion d'optique ou réalité – semblait tourner lentement sur elle même. Plus on les observaient, plus les objets semblaient se rapprocher, vouloir communiquer dans leur longue ronde nocturne. Plus les nuits passaient, plus les hypothèses se développaient. On parlait d'OVNI, de signes divins ou d'expériences militaire. Les scientifiques parlaient d'angles parfaits - les trois triangles n'en faisant qu'un seul et aux chiffres parfaits -, de matière noire, de champs quantiques et de déterminisme de la matière.
Ce fut une nuit d'août 2… que le merveilleux eut lieu.
Les pyramides de Khéops, Kephren et Gizeh se mirent à briller si fortement que l'on eut dit un soleil puissant posé sur la terre. Il n'y avait pas de chaleur, pas d'interaction autre que cet éblouissement grandiose éclairant à des milliers de kilomètres. Les caméras disposées sur la lune saturaient malgré les filtres, et la planète vue de loin ressemblait à une boule blanche presque diaphane suspendu dans le vide, avec trois points lumineux en forme de pyramides au loin dans l'espace sombre et profond.
Puis sans encore que l'on sache pourquoi, l'univers connu par nos sciences et consciences changea. Une dimension supplémentaire se greffât à notre monde, un beau matin, un mois après l'apparition des pyramides lumineuses dans le ciel.
Nul ne sait comment, pourquoi, et quel mécanisme furent utilisés pour développer cette dimension supplémentaire, que les scientifiques et les médias baptisèrent rapidement dimension B, pour Bonté.
Nuls ne pouvait imaginer un jour avoir la faculté de se dématérialiser spontanément en cas d'agression ou de choc violents !
Ainsi, de part le monde, plus aucun accident ne fut mortel. Plus aucun coup de feu ne tua, plus aucune bombe ne blessa… En fait plus aucun acte de violence ne pouvait aboutir à sa funeste logique, l'individu ou les individus se dématérialisant spontanément devant toutes menaces. Ainsi, le corps, quasi transparent, restait quelque temps sans pouvoir interagir avec quoi que ce soit de matériel.
Bien sur, d'innombrables jeux furent inventés autour de ce thème qui à l'époque était si cher aux consoles vidéos. Aujourd'hui on le vivait en vrai, se jettent en haut des montagnes, faisant du planeur extrême sans danger, ou en ''crashant'' deux train à grandes vitesse pour des sensations multipliées !
L'avantage essentiel, bien entendu, fut l'arrêt de toutes les guerres et de tous les heurs. Dans certains pays extrémistes et primitifs, les femmes s'émancipèrent, n'étant plus battues, l'esclavagisme pris fin, et la population commença à utiliser son cerveau de manière efficace. La nourriture ne fut plus un problème, on pouvait voler pour manger sans finir en prison, aucun barreaux ne pouvant retenir un affamé. Alors la nourriture devins gratuite. Des écoles furent construites partout, la priorité fut donnée à l'éducation et à la création artistique…

Créé par karquen le 05/10/2007 | Evaluer ce scenario
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Miracle ? Ou cataclysme ?

L’homme se servit un whisky. Le journal parlait des derniers événements survenus depuis le "miracle". On ne parlait plus que de cela depuis plusieurs années.

Une femme atteinte d’un cancer du sein a vu son mal se résorber en quelques mois à peine. Les rares médecins encore en exercice n’en finissaient pas de découvrir les nombreux effets de ce mystérieux champ lumineux apparut d’abord dans le ciel, puis sur Terre. D’abord, ce fut les agressions physiques extérieures qui devinrent inoffensives, puis plus récemment les agressions intérieures telles les maladies ou infections. Par un miracle encore inexpliqué, les cellules susceptibles d’être attaquées par un virus ou infections se dématérialisaient spontanément. Le virus, ne pouvant plus se nourrir, finissait par mourir de mort naturelle. Depuis quelques mois plus aucun malade ne mourait de maladie même extrêmement grave comme le cancer ou le Sida et plus aucun corps sein n’était plus atteint par une quelconque maladie.

De ce fait, les métiers liés à la médecine ou l’humanitaire disparaissaient peu à peu. "Heureusement", seuls les estropiés de l’époque antérieure au miracle avaient besoin de l’aide de rééducateurs. Mais même eux étaient désormais protégés des risques d’infection et autre. Les hôpitaux fermaient les uns après les autres, la plupart des médecins se reconvertissaient en psychiatres car, pour le moment, seuls les maux de l’âme subsistaient et les asiles ne désemplissaient pas.

La 5ème symphonie de Beethoven retentit soudain. Le lecteur décrocha son portable.

- Allô !
- Salut, Carl, c’est Martin, lui répondit l’émetteur.
- Ah, te voilà enfin, vieille branche. Ça fait une heure que j’ai appelé ta secrétaire.
- Aah, tu sais, depuis que je suis entré au ministère, je ne trouve plus vraiment de temps à me consacrer à autre chose.
- Tu veux dire que tu passais ton temps à lire ton journal quand tu étais Haut Commissaire
- Ah ah ah ! Toujours aussi sarcastique. Alors, pourquoi tu voulais m’appeler ?
- Oh, pour rien. Tu sais, je m’ennuie un peu depuis quelques temps.
- Tu veux dire que tu déprime carrément ! 3 ans, ça doit être long.
- Pas tout à fait 3 ans, durant les premiers mois du cataclysme, on avait encore besoin de nous.
- Cataclysme ? Oh oh oh ! Tu y vas fort.
- Un miracle qui met à sac plus d’un siècle d’actions humanitaires, j’appelle ça un cataclysme. Et encore, c’est un euphémisme.
- Un cataclysme qui a tout de même réussi à remettre à zéro le taux de mortalité.
- Tu ne trouves pas que l’immortalité est un cadeau empoisonné ? Qu’est-ce qu’on fera lorsqu’il n’y aura plus de places sur Terre ?
- Et bien, on sera obligé de coloniser ailleurs, sur une autre planète.
- A ce rythme là, on sera coincé d’ici un siècle. On aura pas le temps de trouver une autre planète comme la notre.
- Toujours aussi pessimiste à ce que je vois.
- Parlons d’autre chose, si tu veux bien. Comment ça se passe au supra-ministère de l’éducation nationale, supérieure et artistique ?
- Et bien, c’est un peu l’ennui, si tu veux tout savoir.
- Je croyais que tu avais un boulot monstre ?
- Oui, mais je suis réduis à signer de la paperasse. Si j’étais ministre, je pourrais sortir de temps en temps visiter les écoles, les universités, les ateliers d’arts…
- Oh, le pauvre garçon qui n’a obtenu qu’un poste de Secrétaire d’Etat chargé de l’éducation.
- Et oui, ça peut te paraître inconcevable, mais je trouve que c’était mieux avant.
- Tu regrettes souvent d’avoir quitté Prométhéus ?
- Ça m’arrive, oui. Quand j’étais Haut Commissaire chargé des questions sociales, j’avais au moins l’espoir d’aider plus efficacement les démunis qu’au sein d’une association. Mais depuis le miracle et le remaniement ministériel, les choses ont changé. La gratuité des denrées alimentaires que j’ai proposé suite à l’affaire des évadés de la faim a mi un terme au ministère des affaires sociales. Le Président le garde pour le symbole, mais il est vidé de tout budget.
- Estimes-toi heureux, il aurait pu te placarder là-bas.
- Oui, tu as peut-être raison. Même si je le soupçonne parfois d’en profiter pour faire du libéralisme sauvage dans un certain sens. Si l’inefficacité de l’intimidation a plus ou moins mis fin aux organisations mafieuses, l’appât du gain l’a avantageusement remplacé.
- Mais que fait la police ?!
- Très drôle !
- Ben quoi ? Estimes-toi heureux de ne pas être obligé de te promener avec une ribambelle de gardes du corps par peur qu’on t’agresse.
- C’est vrai que d’un sens le sentiment d’insécurité a disparu. Du coup, des paranos comme toi ne doivent plus craindre un Etat policé.
- Ça y est, on commence à m’insulter. Ça ne t’arrange pas de côtoyer un représentant des maîtres du monde comme ton patron.
- Je te rappelle que ton patron est celui de tous les français. Et s’il n’était pas là, peut-être que l’OMSM n’aurait jamais été créé.
- Ben, tu sais, tant qu’il y a de la popularité à gagner autant que ce soit dans une tribune mondiale. Et je te signale que sans la nouvelle Présidente des Etas-Unis, son projet serait tombé à l’eau.
- Peut-être, mais il a été le premier à avoir lancé l’idée.
- Ouais… je le soupçonne de participer à une manipulation qui vise à prendre le contrôle du monde par un miracle inexpliqué. Si ça se trouve, c’est une manière de construire plus facilement le Nouvel Ordre Mondial. Tu n’as pas été surpris de l’entendre utiliser ce terme lors de son premier discours à l’ONU ?

Le silence régnait dans le combiné.

- Martin ?
- Hein ? Excuses-moi, ma secrétaire vient de m’apporter un dossier. Je dois te laisser.
- Ok, je comprends.
- J’étais heureux de t’avoir au bout du fil.
- Moi aussi… Au fait, une dernière question ?
- Oui ?
- Es-tu heureux ?

Son ami mit un temps à répondre, quelque peu interloqué par la question.

- Je crois, oui.
- Quand tu iras te coucher, repenses à ma question. Tu vas voir, ça aide à voir clair dans sa vie. Allez, bye !
- Bye !

La conversation terminée, Carl rejeta sa tête en arrière, adossé au fauteuil. Ses pensées vagabondes lui permettaient de faire un court voyage vers son passé. Perdu dans les méandres de son esprit, il repensa à ces 5 lettres : OMRSM. L’Organisation Mondiale de la Recherche de la Source du Miracle faisait rêvé bon nombre de curieux désireux de comprendre l’origine de ce phénomène.

Contrairement à la majorité écrasante de la population, il doutait sur les effets bénéfiques des lumières d’Egypte.

Réveillé par le souffle frais de la nuit, il s’approcha de la fenêtre et aperçut les trois triangles tourner lentement au-dessus du ciel.

Quelle est la raison de son apparition ? Qui en est à l’origine ? Quels sont les desseins de leurs auteurs ? Tant de questions qui l’ont poussé à se porter candidat au poste d’enquêteur à l’OMRSM. En se retournant, il fixait la lettre de refus. Les derniers échanges avec son ami lui revint en mémoire…

- Es-tu heureux ?… Quand tu iras te coucher, repenses à ma question. Tu vas voir, ça aide à voir clair dans sa vie…

Non, il n’était pas heureux. La réponse de son ami le renfermait dans sa solitude. Il se sentait si seul, terriblement seul…

Créé par Schopen le 07/10/2007 | Evaluer ce scenario
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Evolution

Des années passèrent… l’Humanité réussit l’amalgame de cette nouvelle dimension à ses ambitions de survie personnelle. Un sens aigu de la collectivité fut développé dans les écoles, les lycées, tout en développement le mieux possible les potentiels individuels. Des outils nouveaux pour l’enseignement accéléré apparurent. Chacun pouvait désormais se consacrer par passion à son métier, et d’une vraie liberté, s’adonner à toutes les activités ou les connaissances imaginables. Les individus, devinrent polyvalents, un plombier était aussi un enseignant en court d’art dramatique, un pompier était aussi un pépiniériste de renom. Se fut l’ère de la régression des attitudes primitives. Il n’y avait plus de violences ni dans les actes, ni dans la pensée. Les individus s’entraidaient, on se targuait dans ces années là, d’avoir fourni un toit à chacun sur la planète. L’abandon rapide des hydrocarbures au profit de sources d’énergie non polluante créa de nouvelles filières d’emplois. Les volontaires étaient nombreux. L’organisation humaine se passa rapidement de chefs et de gouvernements au profit d’un conseil de sages consultatif.

Bien plus tard apparut « l’Implant », une puce bio-éléctronique complexe connectée au cerveau et reliant chaque personne sur la planète. Après un apprentissage léger, une personne pouvait converser avec n’importe qui d’autre dans le monde, s’informer du temps dans une région, laisser un message multimédia, un peu comme la révolution de l’Internet par le passé.
L’essor de la collectivité humaine explosa, la technologie avança rapidement, et déjà, des colons s’installaient sur une exo-planète après la terraformation de Mars…

Créé par karquen le 07/10/2007 | Evaluer ce scenario
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SPIRe A MInD

Avant cette nuit d'août 2…, je me souviens d'un jour…
quand il fallait lutter contre les forces obscures…

Une petite fée lumière est apparue et m'a dit :
- ne t'inquiète pas de l'écho que tu entends, il vient de l'espace d'en bas. Il y a des gens derrière le mur qui répètent tes paroles et les déforment pour que tu puisses comprendre quelles sont tes faiblesses, si tu en as encore.
Elle me rappelait :
-Tes ennemis te renseignent sur tes faiblesses.
Ces gens te montrent un miroir déformant, qui reflète leurs angoisses, ce ne sont pas les tiennes.
Ne leurs en veut pas, tu sais, il ne sont pas entrés en eux-mêmes, ils ne savent pas de quoi ils sont faits. Ils ont le sentiment d'être vide, c'est pour cela qu'ils essaient d'arracher aux Autres des pensées, des mots, des paroles, des gestes, ils considèrent pouvoir se remplir de ceux à qui, ils s'identifient. Ils ne savent pas pour le moment qu'ils trouverons les richesses en eux, sans nul besoin de détruire quiconque.

Il existe aussi et heureusement d'Autres, qui puisent leur inspiration dans le grand chaudron collectif pour sublimer les connaissances et les idées afin de les transmettre et d'élever les consciences, à grande échelle!

Elle me dit encore :
Mais tu sais déjà tout ça, puisque moi, la fée lumière, je suis en toi!

- Une nuit, suffisamment d'être posséderont une lumière intérieure, alors l'énergie pourra se multiplier de manière infinie pour voir les deux pyramides inversées, fusionner et former une étoile volumineuse (en volume et lumineuse) la troisième pyramide naîtra de l'imbrication des deux autres.
Tout élément-évènement visible ou invisible engendre une réaction…

Créé par dolphindigo* le 10/10/2007 | Evaluer ce scenario
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Un nouveau départ

Les rues de la capitale ne lui ont jamais paru aussi illuminées et resplendissantes. La plus belle ville du monde s'offrait à lui comme pour fêter son départ pour Beijing. Foulant les dalles de Trocadéro, Carl observait pour la dernière fois la plus célèbre tour de la planète. La Dame de Fer semblait se mouvoir sous l'effet des milliers de lampes accrochées à ses parois.
Comme à son habitude, il déroula mentalement le fil de sa vie. Profondément engagé dans l'Humanitaire pendant plus de 20 ans, il s'était lancé dans la vie politique. C'est là qu'il accepta d'entrer dans un gouvernement de coalition en tant que ministre des Affaires Etrangères. Cette décision allait changer le cours de sa vie.

Il revit son ami Martin Shrich, connu alors qu'il était à la tête de Prométhéus auprès des démunis, dans ce gouvernement en tant que Haut Commissaire aux Affaires Sociales. Cette présence amicale l'avait aidé pendant ces 1 an et demi au ministère.

Lorsque le miracle eut lieu, le Président avait senti les changements à venir, "la cassure" comme il aimait à le dire. Il en profita pour réorienter les priorités de la société à l'éducation et à l'économie au détriment de la police, de l'immigration, des affaires sociales, de la santé et un peu du sport (les sports de combats étant rendu obsolètes car impraticables).

C'est au cours de ce remaniement qu'il avait été remercié, faute de résultats suffisants. La méritocratie voulut par le Président était à ce prix. Il se demandait toujours comment l'on pouvait mesurer la bonne gestion des affaires étrangères.

Par la suite, il avait repris son combat humanitaire, mais les effets du miracle rendait inutile leurs actions. Il se retrouvait donc sans activité vraiment sérieuse, mis à part quelques commissions émanant de l'ONU une fois par an.

Il avait également tenté de se renseigner sur le miracle qui lui avait coûté son ministère et sa raison d'être dans l'Action Humanitaire. Cet intérêt était devenu obsessionnel au fil des mois écoulés jusqu'à ce qu'il apprenne l'existence de l'OMRSM. S'il parvenait à pénétrer dans cet antre secret, il assouvirait sa soif de recherche sur le phénomène.

Après une lettre de refus, il décida de sortir un livre sur son parcours et le miracle dont il essayait de lever quelques mystères. La polémique sur l'incertitude sur les effets à long terme du miracle disserté sur ce livre et la possibilité d'un effet vicieux caché, avaient déchaîné les passions et de vrais débats naquirent de cette polémique. L'éditeur l'avait personnellement félicité du succès du livre qui battait le record des ventes de la maison d'édition.

Et alors que l'actualité oubliait la polémique et parlait de moins en moins des miraculés, il reçut la lettre de l'OMRSM l'invitant à se présenter à 8 heures au hall de la succursale, à Paris.

Il s'aperçut très vite, arrivé dans les lieux, qu'il n'était pas le seul à avoir reçu cette invitation. Une centaine de personnes s'y étaient réunis, appelés par l'Organisation. Il y aurait une sélection drastique. Au bout de 2 heures d'attente, l'un d'eux vint s'asseoir près de lui. Il s'appelait Francis Poirrier et avait reçu, comme lui, la convocation. Après quelques minutes de conversation, l'homme se dégourdit les jambes en allant discuter avec les autres.
Au bout de 4 heures, une vingtaine de personnes avaient quitté les lieux, mécontents que l'on se soit moqué d'eux.

Au bout de 5 heures, ils n'étaient plus que la moitié à attendre ne serait-ce qu'un signe des recruteurs. Francis revint s'asseoir près de lui. Il restait calme et détendu. Il interpella une femme qui était à côté de lui, de l'autre côté. Cette dernière montrait des signes d'agacements et d'impatience. Il tentait d'engager la conversation, mais cette dernière lui répondait sèchement à chacune de ses questions.

A la 6ème heure, le femme abandonna le hall. Elle sentait venir en elle une crise de nerf insurmontable et préféra quitter les lieux avant son déclenchement. En partant, elle souhaita bon courage aux 6 derniers qui étaient encore restés dans la place. Peu de temps après, les portes de l'ascenseur s'ouvrirent pour la 543ème fois depuis les 6 heures d'attente.

Il commençait à se sentir las et son camarade de discussion ne savait plus comment engager la conversation. Il sentait d'ailleurs monter en lui une rage contre cette organisation qui lui avait fait miroiter l'espoir de voir son rêve devenir réalité et qui, en fin de compte, avait sûrement changer la date et l'heure de son rendez-vous ou l'a tout bonnement annulé. Il pensa même que le recruteur lui avait laissé un message chez lui alors qu'il était là, à attendre pour un entretien qui ne se déroulera jamais.

Il se levait lorsqu'un homme bien habillé vint vers leur direction, salua Francis qui se leva pour lui serrer la main avant de se présenter et nous saluer à son tour. Il s'agissait du recruteur de l'OMRSM qui félicita les 5 derniers candidats pour avoir réussi le test de sélection, appelé aussi test de motivation et de patience. Francis participait lui aussi au recrutement. Sa mission était de discuter avec les candidats dans le cadre d'une évaluation du profil psychologique de chacun et se rendre compte ainsi de leur capacité à s'intégrer dans le futur groupe d'enquêteurs.

Après leur avoir inviter à assister à un briefing le lendemain matin à la même heure au troisième étage de l'immeuble et à leur permettre de prendre congé, il discuta quelques secondes seul à seul avec Carl. Il s'excusa pour la lettre de refus qu'il avait renvoyé il y a quelques années, mais la politique de recrutement de l'Organisation était stricte: "On ne postule pas pour l'Organisation, c'est l'Organisation qui vous choisit."

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Créé par Schopen le 23/10/2007 | Evaluer ce scenario
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« Bienvenue chez moi » (alternative)

« Une heure pour se garer. Quelle ânerie que de prendre sa voiture pour circuler dans les rues de la capitale ! » Telles furent les pensées de Carl en sortant de sa voiture. Il était parti en avance, il aura trouvé le moyen d’arriver en retard.

L’interphone était heureusement indulgent.

- Ah, avec la grève d’aujourd’hui, c’est normal. Je ne t’indiques pas le chemin !?

La porte d’entrée s’ouvrit.

L’ascension des trois étages était éprouvante. « Ça manque de sport, tout ça ! » pensa-t-il.

A peine arrivé, une ouverture coulissa aussitôt.

- Désolé, l’ascenseur est en panne depuis hier, informa la femme derrière la porte.
- C’est pas grave, put dire Carl entre deux respirations. Ça me fait de l’exercice.

La femme lui proposa une chaise, ce qu’il accepta de suite.

Les murs de l’appartement étaient tapis de laines de verre de couleur blanche. Cette couleur donnait un éclairage lumineux pour tout rayon de soleil pénétrant les lieux. Deux tableaux de maîtres ornaient le décor blanc. Une table en chêne était drapée d’une nappe de couleur claire assortie aux serviettes et aux assiettes. Quatre bougies étaient placées comme le pouvaient être un dîner aux chandelles.

- Vous avez sorti le grand jeu, remarqua l’invité.
- L’art de la table est un rituel auquel je ne manque jamais.

La femme décocha un sourire malicieux.

- Juliette, cria une voix masculine au fond de la cuisine. Tu as préparé les biscuits apéritifs ?
- Oui, chéri !

Juliette invita Carl à se rendre au salon. Au même instant, Martin vint à sa rencontre.

- Il y a pas à dire, tu es super sexy avec un tablier, ironisa son ami.

Son interlocuteur feint d’avoir été vexé par la remarque. Son visage prend la mimique de Robert De Niro dans Taxi driver durant la scène du miroir. Tout en répétant « You’re talking to me ? », il s’avance, menaçant. Il fait mine de reculer son poing comme pour lui donner un direct avant de lui donner finalement l’accolade.

- Comment ça va, vieux ? lui demanda Martin.
- Bah, j’ai vu mieux.
- Toujours dans tes recherches de la source du miracle ?
- Toujours, oui. Sans toi et tes réseaux, je ne sais pas si je serais toujours de ce monde.
- Ah, tu sais, depuis que j’ai été limogé par notre ancien Président, la vie me semble plus belle. Je ne le répéterais jamais assez, mais c’est grâce à toi et à tes conseils.

L’interlocuteur réfuta ce compliment, expliquant qu’il aurait sûrement trouvé seul le chemin de ses vraies aspirations.

Le dernier message de Carl, il y a quelques années de cela où il lui conseillait de penser à une simple question avant de se coucher : « Es-tu heureux ? », avait changé sa vie. Le soir même il s’était posé la question et chaque nuit, la réponse se révélait peu à peu à lui. Son travail lui prenait tout son temps, il ne voyait plus ses amis, et croisait sa femme plus qu’il ne vivait avec elle.

Puis, il fut décidé de créer au niveau mondial le Grand Conseil des Sages où les gouvernements nationaux disparaîtraient, laissant place à des gouverneurs devant rendre des comptes au Conseil.

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Créé par Schopen le 25/10/2007 | Evaluer ce scenario
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Au coeur de l'invisible

L’influence des pyramides lumineuses avait peu à peu détourné l’Homme de la matière... Ce dernier prenait de plus en plus de plaisir à plonger dans cette dimension B, et commençait à en maîtriser les différentes facettes et possibilités... L’ère de la dématérialisation avait bel et bien sonné !

Au début, certains s’étaient simplement amusés à prolonger et à multiplier ces états d’invisibilité - éprouvant le plaisir notoire de voir sans être vus. Et puis, à force de côtoyer ce monde immatériel, énergétique, et informationnel, ils devinrent de plus en plus familiers avec ce nouvel espace.

Manger ? Cela était devenu complètement obsolète. Du moins, dans le sens où nous l’entendions il y a encore quelques années... Désormais, en se dématérialisant, l’Homme puisait dans son environnement l’énergie dont il avait besoin.

Communiquer ? Nous avions appris à laisser une empreinte émotionnelle au cœur des cellules, de la matière visible. Des messages secrets se cachaient au cœur des roses, des reproches dans une chambre désordonnée, des vagues d’amour dans une pierre précieuse. Peu à peu, l’Homme apprit à ressentir ce monde invisible sans pour autant le percevoir…

Une seule corde manquait pourtant à son arc : le déplacement... Des chercheurs du monde entier planchaient alors sur un moyen d’aller d’un point A à un point B sans passer par le monde physique (beaucoup trop lent, polluant, et contraignant)…

Créé par Zephira le 19/10/2007 | Evaluer ce scenario
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L'aternative funeste...

Les gens, arretairent de produire de la nourriture étant inutile pour gagner sa vie...
Une grande famine commenca.
De plus, la dématérialisation n'étant pas controlée, la population commenca à paniquer.
Grande manifestation partout dans le monde, non réprimée. La dimension B commenca à se désagréger, emportant avec elle les centaines de milliers de gens immatériels, causant le plus grand génocide à l'échelle planétaire !
Egalement impossible de se reproduire à cause de cette immaterialisation, le taux de natalité chuta, pour laisser celui de mortalité monter en fléche.
Le gouvernement fut destitué, puis un systeme d'anarchie fut mise en place.
La race humaine s'éteint peu apres...

Créé par Danahel le 06/10/2007 | Evaluer ce scenario
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Le Royaume des Illusions

L’apparition des 3 pyramides de Gizeh n’étaient en fait que le fruit d’une hallucination collective longuement préparée par les Maîtres du Jeu… Leur but était d’instaurer une religion unique afin d’éliminer toutes différences, et régner plus efficacement sur le monde.

Nous avions déjà assisté à l’instauration d’un gouvernement mondial, à l’application d’une langue commune, à l’effacement des régions, états, et districts au profit d’une carte globale. Désormais, il était l’heure de rassembler les esprits, tels de pauvres brebis égarées…

Pour ce faire, les Maîtres du Jeu avaient alors fait de notre environnement un Royaume illusoire… Des satellites en orbite projetaient dans notre Ciel des images holographiques "venues d’ailleurs" - que nos cerveaux traitaient et considéraient comme réelles. C’est ce qui s’était produit pour les pyramides de Gizeh - et d’ailleurs, aux dires de certains visionnaires, leur prochaine création serait la grande et belle "Jérusalem Céleste" décrite en long et en large dans l’Apocalypse de St Jean...

Créé par Zephira le 08/02/2008 | Evaluer ce scenario
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