| | | | | 4 janvier 2....007 : une idée a germé dans un tête et n'a pu être exploitée pour raison d'encombrement des circuits de mémoire biologique... Deux semaines plus tard, l'idée surgit à nouveau dans un autre cerveau et ne peut être développée pour la même raison...
Toutes ces idées qui sillonnent la noosphère et mettent parfois tant de temps pour trouver un cerveau qui les porterait et développerait ! Alors que, mirées sereinement sous toutes leurs coutures, ces idées seraient peut-être les graines d'un grand bond de l'esprit vers une vision universelle et une évolution gigantesque de l'humanité ?
Et si le cerveau pouvait être équipé d'un relais pour assurer les fonctions de survie de l'être humain qu'il pilote ? Un batterie énergétique qui centraliserait toutes les pensées générées pour "la survie, c'est à dire aboutissant à des actions telles que se nourrir, se déplacer, résoudre les conflits matériels... alors qu'en l'état actuel des choses, ces pensées monopolisent simultanément de nombreuses régions de notre cerveau, lui laissant peu de loisir pour "penser à autre chose".
Imaginons qu'il nous soit possible de nous délester de ces pensées encombrantes dans un accumulateur central auquel on se brancherait en cas de nécessité, via un circuit propre afin de ne pas solliciter le cerveau, s'il est occupé à mener à leur terme des idées en gestation. Ce système central en libre-service offrirait un assortiment d'idées "de base" nécessaires à toutes les actions quotidiennes, répétitives et peu (ou pas) créatives,
On pourrait s'y connecter soit de l'extérieur par liaison électrique, et notre branchement servirait à accomplir en "pilotage automatique" les actions choisies. Soit par le biais d'une mémoire numérique de secours introduite dans notre boîte crânienne et reliée au cerveau qui déciderait lui-même des pensées qu'il doit attribuer à ses régions naturelles ou à sa mémoire de secours...
Les deux systèmes pourraient être utilisés pour augmenter l'efficacité du cerveau en cas de multiplicité d'actions à accomplir.
Les idées prospectives, les émotions, les sentiments pourraient alors occuper la place libérée dans le cerveau et être développées. Ainsi on accorderait toute son importance à la naissance de l'Idée. Créé par L'épistéolienne le 16/01/2007 | Evaluer ce scenario Ecrire une suite ou une alternative a ce scenario | Commentaires (6)
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