| | | | | 21 août 2011 - Europe, frontière franco-suisse
Découverte du couple de particules symphoniques: Celia et Celianoos, son superpartenaire.
Ils sont les particules chef-d'orchestre qui accordent toutes les autres et apportent l'unisson.
Ils sont la note et son expression qui font vibrer ce que les terriens appellent "les mondes", qui sont, on le sait maintenant, l'infinie création de leurs pensées.
C'est l'euphorie dans les cavernes du plus grand accélérateur mondial de particules...
Jusqu'à présent, aucun accélérateur n'avait été capable de fournir assez d'énergie pour la mise en évidence des superpartenaires, et donc de la supersymétrie. Après quelques mois de douce accélération et de mise en route progressive, l'équipe de savants décide de mettre le paquet d'énergie pour débusquer le couple recherché par tous les scientifiques de la planète: les Particules Parfaites Unies.
Tous les yeux sont tournés vers les écrans de contrôle, dans l'espoir d'apercevoir et de figer ce qui a été établi sur papier depuis plus d'un siècle maintenant: la quatrième génération de particules. Il s'agirait d'un binôme de particules jumelles que les chercheurs ont affectueusement nommé "les particuliers".
Coup de théâtre ! Des ombres blanches hélicoïdales se mettent à danser sur tous les écrans. Un bourdonnement diffus s'élève de la salle de contrôle. Les chercheurs, stupéfaits, augmentent la tonalité de leurs ordinateurs... Le brouhaha cesse pour laisser place à l'harmonie d'un son pur et précis, grave et profond, résonnant en syncopée au bout de sept sons avec un autre son cristallin, uniforme, agile et léger... La cadence est parfaite, que ce soit dans la danse ou dans la chanson... Les chercheurs admirent avec sympathie ce couple de particules liées... Aucun d'eux n'avait pensé un instant que ce couple si longtemps cherché leur offrirait une si belle idée de la création...
Une fois l'émerveillement passé, l'information tombe: le couple de particules inséparables est stable et ne se désagrège pas en matière. Il n'est pas non plus l'anti-matière, mais l'enveloppement de la matière qu'il traverse et qu'il baigne. C'est ce que l'homme appelait communément l'esprit... autrefois. Créé par L'épistéolienne le 30/03/2007 | Evaluer ce scenario Ecrire une suite ou une alternative a ce scenario | Commentaires (4)
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