Scénarios arborescents
Arborescence du scénario 3440

Le hasard et le destin ne font qu'un

L'avenir est un arbre aux branches à la complexité infinie et l'on peut prendre une infinité de directions. Elles sont déjà écrites mais c'est une forme de hasard (libre arbitre) qui nous permet de "choisir" une des formes de notre avenir. Certaines branches sont larges donc faciles. D'autre frêles et difficiles. Mais certaines possibilités nous sont à jamais inaccessibles dans cet univers. Jamais une personne ne nous aimera, jamais nous ne serons pilote de chasse... Toutefois pressentir qu'un autre possible est envisageable est la vision d'un avenir. L'imagination est en cela un risque, celui de s'aventurer dans des voies sans issue car l'imagination peut vous faire voir des branches qui n'existent pas dans cet univers. La vision, elle, est une forme de voyage dans le temps imparfaite qui ne fait pas appel à la même partie du cerveau que l'imagination.
Toutefois rien ne dit que ce mode de pensée soit définitif. Un jour peut-être, tout pourrait devenir possible: on pourrait écrire sa propre branche en se servant de son imagination mais en l'état actuel de la connaissance tout laisse à penser que nous sommes liés à l'Arbre des possibles.

Créé par toskidus le 29/11/2004 | Evaluer ce scenario
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Le rêve vrai de Sibylle

Un jour...
Bien et tôt,
Tous les enfants seront libres,
Tous les adultes seront heureux,
Car bien-tard ne s'est pas manifesté dans nos mots...

Sibylle dormait les poings fermés.
Père et Mère veillaient.
Mais il revint, tout le Temps, le rêve.
Jusqu'à son A-venue.
De l'enfermement e-clos, naquit en-fin la liberté.

Le rêve.
Quatre murs hauts et sombres, un sol de terre battue, pas de toi(t).
Impossible de s'échapper.
Le savoir innocent en elle, la petite Sibylle, du haut de ses trois, puis quatre, cinq, six et quatorze ans, se demandait presque chaque nuit comment regagner l'air LIBRE, et observait rêveusement le petit carré immuable de ciel bleu, tout là-haut.
Une nuit, le sol de cette demeure étroite s'ouvrit et une plante pointa ses feuilles vers le ciel. Elle grandit, grandit, grandit et devint un arbre géant. Il toisa les murs sombres et les dépassa, puis tendit ses branches larges et basses à Sibylle. Elle grimpa, s'échappa et vit le ciel bleu de près. Les murs avaient disparu. Sibylle était libre.
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Créé par L'épistéolienne le 03/02/2007 | Evaluer ce scenario
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