| | | | | Grace à l'héritage de Arne Naess et Gandhi, sous la direction de John Baird Callicott et Bruno Latour, une religion de l'écologie profonde est née, et ses membres se nomment eux même le peuple de Gaya.
Ils s'organisent et se structurent pour influencer tous les partis politiques et être plus solidaire que leurs adversaires: les modernes.
Adopter la sobriété et se convertir à la religion de Gaya apporte sécurité et stabilité.
Le peuple de Gaya est post-moderne, et entend convaincre les modernes de se convertir.
Il évangélisent les théistes (les trois religions du Livre) à l'écologie en enseignant que la terre mère est sacrée et que la divinité n'a pas à être personnifiée.
Dieu c'est la nature, comme le disait déjà Spinoza, le philosophe de la joie.
L'ordre patriarcal est déconstruit, l'écofemminisme se répand partout.
Dans le gayanisme, les prêtres préfèrent participer à l'inversion des valeurs et se mettent en retrait et en soutien fraternel derrière les prêtresses.
Cette religion a ses prêtresses et ses artistes et tous voient que l'inspiration des films, chansons, bandes dessinées, romans et autres œuvres du courant de l'écologie profonde portent le renouveau et l'espoir.
Même les modernes sont obligés de reconnaître que beaucoup de création culturelles d'inspiration gaiennes sont plus belles, plus dynamiques que les chansons blafardes des modernes et les films d'épouvante productivistes.
La crise économique du productivisme a laissé les communautés gaiennes se multiplier.
Posséder beaucoup d'électroménager est mal vu. Les vacances sont locales, les loisirs simples.
Voyager en avion n'est socialement accepté par les gaiens qu'en cas de motif exceptionnel.
L'intrusion de Gaia dans le capitalisme (en référence à Isabelle Stengers) a été comme un désenvoutement.
Les gens même s'ils sont parfois dans des situation difficiles ont globalement moins peur qu'avant de l'isolement et du chômage. La solidarité deviens plus spontanée et même les modernes reconnaissent que cette évolution est agréable.
Il y a moins de dépressions, moins de violences.
La recherche scientifique dans le domaine de l'écologie passionne les foules, de grand vulgarisateurs des principes d'écologie scientifiques sont célèbres.
Chaque territoire s'enorgueilli d'avoir fait venir des espèces rares chez elle.
La biodiversité est scrutée, analysée, fouillée par un secteur économique en pleine expansion.
Les collectivités locales, régionales, nationales et mondiales accordent régulièrement des investissement plus grands pour faire croître la biodiversité.
Les indicateurs de richesse de la communauté biotique sont étalés dans les médias gaiens.
Les biodiversité fonctionnelles, interspécifiques et intraspécifiques sont connues sur les échelles locales et globales.
Mêmes les médias modernes en vienne à avoir honte de continuer à parler du PIB et son éventuelle croissance. Créé par Thot31 le 13/08/2013 | Evaluer ce scenario Ecrire une suite ou une alternative a ce scenario | Commentaires (1)
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